PARIS (Reuters) - L'activité dans le secteur des services est restée quasiment stable en France le mois dernier, après avoir affiché une faible croissance les deux mois précédents, selon la version définitive des indices Markit publiée mardi.
L'indice des services s'est établi à 49,9 en juin après le plus haut de sept mois atteint en mai, à 51,6. Ce chiffre, à peine inférieur au seuil de 50 qui distingue croissance et contraction de l'activité, s'inscrit sans changement par rapport à la première estimation publiée le 23 juin.
"Ce recul marginal de l'activité s'explique notamment par la conjoncture économique difficile et le climat social tendu auxquels les prestataires de services français sont actuellement confrontés", note l'institut d'études.
L'indice composite, qui associe des éléments de l'indice des services et de celui du secteur manufacturier, dont l'activité s'est à nouveau contractée en juin, s'est logiquement replié à 49,6 après 50,9 en mai. Il dépasse très légèrement son estimation "flash" de 49,4.
Les chefs d'entreprise du secteur des services interrogés par Markit ont fait état d'une poursuite de la progression des nouveaux contrats, qui a alimenté une nouvelle croissance des commandes en instance.
Pour Samuel Agass, économiste chez Markit, ces évolutions "suggèrent un possible retour à la croissance de l'activité à l'amorce du second semestre" dans le secteur des services.
La baisse des effectifs - une première en trois mois - est restée marginale et les prestataires de services ont vu leurs marges se resserrer sous l'effet combiné d'une augmentation de leurs coûts et d'une baisse de leurs prix de vente, indiquent les résultats de cette enquête.
(Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)