Investing.com - L'euro était en berne face à la plupart de ses concurrents ce mardi après-midi, sa popularité ses trouvant écornée par les inquiétudes ravivées au sujet de la croissance, ainsi que des situations espagnole et grecque.
En début de seconde partie de séance européenne, il a ainsi fléchi devant le dollar U.S. avec un couplee EUR/USD perdant 0.24% pour tomber à 1.2936.
Le moral est en effet retombé après que le Fonds Monétaire International ait rabaissé de 3.5 vers 3.3% ses prédictions d'expansion pour l'année, avertissant qu'un échec des décideurs européens et américains dans la lutte contre leurs problèmes actuels pourrait menacer une relance qualifiée de "lente et chaotique".
La prudence demeurait de mise en raison des incertitudes persistantes au sujet de l'éventuel recours de l'Espagne à une bouée de sauvetage complète, les chargés des caisses de la zone euro ayant déclaré hier que Madrid n'avait pas encore besoin d'aide extérieure.
La circonspection était aussi à l'ordre du jour concernant l'extension ou non de prêts accordés à la Grèce par les bailleurs de fonds, le pays ayant des difficultés à remplir ses objectifs de réduction des déficits.
Lors de son témoignage devant le parlement européen de ce matin, Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, a rappelé que les gouvernements ne pouvaient pas se reposer entièrement sur cette dernière pour les tirer d'affaire, et qu'ils devaient aussi entreprendre des réformes vitales.
Il a ajouté que l'activité économique régionale semblait devoir être toujours affaiblie pour le moment, et que le chemin de la reprise serait long et difficile.
Il en était de même avec la livre sterling, l'EUR/GBP chutant de 0.22% vers 0.8073.
La devise de la Grande-Bretagne s'était pourtant retrouvée sur la sellette après que le FMI ait estimé que l'économie britannique subirait une régression de 0.4% cette année, avant de rebondir avec 1.1% de croissance en 2013, au lieu des 0.2 et 1.4% d'amélioration respectifs espérés en juillet.
Cette tendance s'est accentuée après que le bureau national des statistiques ait révélé que la production manufacturée avait reculé de 1.1% en août, au lieu des 0.% déjà redoutés, précisant que la production industrielle avait sans surprise connu un passage à vide de 0.5% dans le même temps.
Une autre étude montrait aussi que le déficit du commerce extérieur du pays s'était élargi à 9.8 milliards de GBP sur cette période, au lieu des 8.5 milliards envisagés.
Le yen a aussi exercé sa pression, l'EUR/JPY dérapant de 0.36% pour glisser à 101.2, mais pas le franc suisse, l'EUR/CHF grignotant 0.06 pour se hisser à 1.2108.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise lui ont par ailleurs fait subir leur domination, l'EUR/AUD dégringolant de 0.52% pour se situer à 1.2658, l'EUR/CAD reculant de 0.31% pour s'échanger à 1.2629 et l'EUR/NZD laissant échapper 0.37% pour toucher le fond à 1.5767.
Les devises dépendantes des exportations de matières premières avaient retrouvé le sourire après que la Chine ait décidé d'injecter des liquidités sur les marchés, alimentant les rumeurs selon lesquelles elle pourrait prendre davantage de mesures stimulatrices.
Les représentants de l'Eurogroupe tiendront pour leur part leur seconde journée de négociations à Bruxelles, tandis que la chancelière allemande Angela Merkel se rendra aujourd'hui à Athènes afin de rencontrer les dirigeants politiques locaux.
En début de seconde partie de séance européenne, il a ainsi fléchi devant le dollar U.S. avec un couplee EUR/USD perdant 0.24% pour tomber à 1.2936.
Le moral est en effet retombé après que le Fonds Monétaire International ait rabaissé de 3.5 vers 3.3% ses prédictions d'expansion pour l'année, avertissant qu'un échec des décideurs européens et américains dans la lutte contre leurs problèmes actuels pourrait menacer une relance qualifiée de "lente et chaotique".
La prudence demeurait de mise en raison des incertitudes persistantes au sujet de l'éventuel recours de l'Espagne à une bouée de sauvetage complète, les chargés des caisses de la zone euro ayant déclaré hier que Madrid n'avait pas encore besoin d'aide extérieure.
La circonspection était aussi à l'ordre du jour concernant l'extension ou non de prêts accordés à la Grèce par les bailleurs de fonds, le pays ayant des difficultés à remplir ses objectifs de réduction des déficits.
Lors de son témoignage devant le parlement européen de ce matin, Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, a rappelé que les gouvernements ne pouvaient pas se reposer entièrement sur cette dernière pour les tirer d'affaire, et qu'ils devaient aussi entreprendre des réformes vitales.
Il a ajouté que l'activité économique régionale semblait devoir être toujours affaiblie pour le moment, et que le chemin de la reprise serait long et difficile.
Il en était de même avec la livre sterling, l'EUR/GBP chutant de 0.22% vers 0.8073.
La devise de la Grande-Bretagne s'était pourtant retrouvée sur la sellette après que le FMI ait estimé que l'économie britannique subirait une régression de 0.4% cette année, avant de rebondir avec 1.1% de croissance en 2013, au lieu des 0.2 et 1.4% d'amélioration respectifs espérés en juillet.
Cette tendance s'est accentuée après que le bureau national des statistiques ait révélé que la production manufacturée avait reculé de 1.1% en août, au lieu des 0.% déjà redoutés, précisant que la production industrielle avait sans surprise connu un passage à vide de 0.5% dans le même temps.
Une autre étude montrait aussi que le déficit du commerce extérieur du pays s'était élargi à 9.8 milliards de GBP sur cette période, au lieu des 8.5 milliards envisagés.
Le yen a aussi exercé sa pression, l'EUR/JPY dérapant de 0.36% pour glisser à 101.2, mais pas le franc suisse, l'EUR/CHF grignotant 0.06 pour se hisser à 1.2108.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise lui ont par ailleurs fait subir leur domination, l'EUR/AUD dégringolant de 0.52% pour se situer à 1.2658, l'EUR/CAD reculant de 0.31% pour s'échanger à 1.2629 et l'EUR/NZD laissant échapper 0.37% pour toucher le fond à 1.5767.
Les devises dépendantes des exportations de matières premières avaient retrouvé le sourire après que la Chine ait décidé d'injecter des liquidités sur les marchés, alimentant les rumeurs selon lesquelles elle pourrait prendre davantage de mesures stimulatrices.
Les représentants de l'Eurogroupe tiendront pour leur part leur seconde journée de négociations à Bruxelles, tandis que la chancelière allemande Angela Merkel se rendra aujourd'hui à Athènes afin de rencontrer les dirigeants politiques locaux.