(Reuters) - Le libraire américain Barnes & Noble s'est opposé jeudi à un plan de Sandell Asset Management visant à le faire sortir de la cote, expliquant que son fondateur et président Leonard Riggio n'y participerait pas.
Le fonds activiste, qui détient 2,75% de la chaîne de librairies, a proposé jeudi de réunir des financements pour lancer une offre à plus de 9 dollars l'action, soit plus de 650 millions de dollars (552 millions d'euros) au total, a rapporté le Wall Street Journal.
L'action Barnes & Noble a fini en hausse de 7,58% à 7,10 dollars à Wall Street après ces informations, après un plus haut à 7,80 dollars, portant la capitalisation du groupe à 566,5 millions de dollars.
Le plan de Sandell suppose qu'il réunisse pour 500 millions de dollars de financements et que d'autres actionnaires le soutiennent en acceptant de conserver leurs titres et de les transférer dans la nouvelle entité non cotée qu'il contrôlera.
"M. Riggio n'a aucune intention de participer à une telle transaction et le groupe juge très improbable un financement par l'emprunt de 500 millions de dollars", a réagi Barnes & Noble dans un communiqué.
Avec 18% du capital, Leonard Riggio est le principal actionnaire du groupe basé à New York, selon les données de Thomson Reuters.
En juillet, Sandell avait déjà mis la pression sur Barnes & Noble en demandant à la société, durement concurrencée par les ventes en ligne d'Amazon (NASDAQ:AMZN).com, de se mettre en vente.
(Gayathree Ganesan et Vibhuti Sharma à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)