Économes et attentifs à leur budget, les Français ne renoncent pas pour autant aux petits plaisirs du type restaurants ou sorties et souhaitent préserver leur budget vacances, montre une étude conduite par BVA pour Cetelem mercredi.
Plus de huit Français sur dix (84%) consultent régulièrement leur compte bancaire et près de la moitié (45%) construisent un budget détaillé poste par poste, indique cette enquête réalisée auprès de plus de 5.100 personnes.
Ils sont aussi près d'un sur deux (43%) à garder de l'argent de côté pour faire face aux dépenses imprévues, en plus de leurs livrets d'épargne.
Mais plus de la moitié des personnes interrogées (54%) ne sont pas prêtes à renoncer à un "petit plaisir", comme un bon repas, une sortie dans un bar ou un loisir culturel.
Ils sont aussi une large majorité (57%) à vouloir préserver leur budget vacances pour cet été, au même niveau que l'année dernière, 11% d'entre eux envisageant de l'augmenter.
"Les Français ont un moral qui est faible, les enquêtes de l'Insee le montrent, comme c'est difficile, c'est une volonté qui est renforcée: on veut encore se faire des petits plaisirs accessibles, comme le restaurant ou partir en week-end", commente Flavien Neuvy, économiste chez Cetelem, marque de crédit à la consommation de BNP Paribas Personal Finance.
Parmi les arbitrages budgétaires décidés au cours des douze derniers mois, les dépenses de vêtements ont été réduites par 57% des personnes interrogées, suivies des dépenses consacrées aux travaux, achats d'équipement ou de décoration (55%).
Parallèlement, les Français multiplient les pratiques permettant de moins consommer: plus de la moitié d'entre eux (54%) a ainsi réduit l'usage des appareils électroménagers et les trois quarts des personnes interrogées dit pratiquer une conduite économique en voiture.
Pour faire des économies en matière de logement, ils sont 17% à se déclarer prêts à louer une chambre à une tierce personne et 15% à vouloir louer leur domicile pendant leur absence.
Par ailleurs, un quart des personnes interrogées a prêté de l'argent à un proche au cours des douze derniers mois et pour 41% d'entre eux, cette aide a eu des répercussions financières.
En outre, près de la moitié (48%) des personnes interrogées se disent prêtes à vivre avec leurs parents ou grands parents pour des raisons budgétaires.
Cette enquête a été réalisée du 24 février au 2 mars, sur internet et selon la méthode des quotas auprès de 5.111 personnes.