La BCE a donc décidé -comme ses règlements l'y autorisent- de ne plus accepter la dette grecque en collatéral pour fournir des liquidités aux banques commerciales.
D'un point de vue 'technique', la BCE suspend la dérogation qui permettait à des emprunts affligés d'une notation 'Junk Bond' de servir de contrepartie aux liquidités fournies par la BCE.
Cette décision impacte quasi exclusivement les banques grecques, principales détentrices de la dette souveraine émise par Athènes... et rachetées grâce aux liquidités que leur fournissait justement la BCE.
La suspension du 'privilège' accordé par la BCE équivaut à une asphyxie délibérée (un gros coup de pression sur Athènes)... dont on ne peut savoir si elle sera temporaire ou définitive: dans le second cas, faute de trouver au accord sur de nouvelles garanties, c'est la faillite assurée et dans la foulée le 'Grexit'.
En attendant, les banques grecques ne peuvent plus compter que sur l'ELA (qui peut leur fournir des liquidités d'urgence).
La -mauvaise- surprise provient de ce que cette annonce de la BCE est inattendue alors qu'Alexis Tsipras entame juste sa tournée des capitales européennes et contredit le sentiment que toutes les parties cherchaient à rapprocher leurs points de vue dans un climat apaisé.
La BCE semble passer à l'offensive, avant même Yanis Varoufakis ait entamé des discussions avec Wolfgang Schaüble ce jeudi.
Au lieu de discuter d'égal à égal avec son homologie des finances allemand, le ministre grec se présentera devant lui avec le couteau sous la gorge... une situation qui ne manquera pas de passer pour une humiliation pour le peuple grec.
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D'un point de vue 'technique', la BCE suspend la dérogation qui permettait à des emprunts affligés d'une notation 'Junk Bond' de servir de contrepartie aux liquidités fournies par la BCE.
Cette décision impacte quasi exclusivement les banques grecques, principales détentrices de la dette souveraine émise par Athènes... et rachetées grâce aux liquidités que leur fournissait justement la BCE.
La suspension du 'privilège' accordé par la BCE équivaut à une asphyxie délibérée (un gros coup de pression sur Athènes)... dont on ne peut savoir si elle sera temporaire ou définitive: dans le second cas, faute de trouver au accord sur de nouvelles garanties, c'est la faillite assurée et dans la foulée le 'Grexit'.
En attendant, les banques grecques ne peuvent plus compter que sur l'ELA (qui peut leur fournir des liquidités d'urgence).
La -mauvaise- surprise provient de ce que cette annonce de la BCE est inattendue alors qu'Alexis Tsipras entame juste sa tournée des capitales européennes et contredit le sentiment que toutes les parties cherchaient à rapprocher leurs points de vue dans un climat apaisé.
La BCE semble passer à l'offensive, avant même Yanis Varoufakis ait entamé des discussions avec Wolfgang Schaüble ce jeudi.
Au lieu de discuter d'égal à égal avec son homologie des finances allemand, le ministre grec se présentera devant lui avec le couteau sous la gorge... une situation qui ne manquera pas de passer pour une humiliation pour le peuple grec.
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