Investing.com - Les options sur le brut étaient ont terminé au plus bas des deux semaines écoulés, les déceptions sur le front de l'emploi américain pour mars confortant l'hypothèse d'une perte de vitesse de la relance de la seconde économie mondiale, nuisant aux perspectives d'augmentation de la demande.
Les acteurs du marché pétrolier surveillent généralement ce rapport de très près, car il offre la prise la plus directe avec le marché du travail américain, et donc une idée de la voracité de la première économie mondiale.
Une économie en déclin a tendance à exiger moins de carburant.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 93,02 USD le baril à la clôture des transactions, avec un recul de 0,25%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 91,97, leur valeur la plus faible depuis le 21 mars, s'effondrant de 4,3% pour leur pire déconvenue hebdomadaire depuis le 21 septembre.
Ils se sont retrouvés sur la sellette après que le département d'état au travail américain ait constaté que l'économie nationale avait créé 88.000 postes en mars, leur pire performance depuis juin, soit nettement au-dessous des 200.000 espérés.
Il avait été montré que le taux de chômage avait fait la bonne surprise de fléchir de 7,7 jusqu'à 7,6% en février, mais était imputable à davantage de sorties de la population active, le taux de participation chutant à 63,3%, son niveau le plus bas depuis 1979.
Mais leur dégringolade demeurait cependant freinée par la dissipation des bruits selon lesquels la Réserve Fédérale compterait réduire son soutien à l'économie, qui réduit la valeur de l'étalon américain.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a ainsi glissé de 0,2% de son côté pour se situer à 82,67.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les cours avaient sombré en début de semaine, suite aux déceptions économiques de l'Europe et des Etats-Unis, dont l'augmentation des réserves à leur plus haut niveau depuis 1990 avait aussi contribué à la morosité du marché.
Le compte-rendu de la dernière prise de cap de la Réserve Fédérale dont la publication aura lieu mercredi sera au centre des débats de la semaine prochaine, sur fond de rumeurs selon lesquelles elle pourrait réduire son programme d'acquisitions d'actifs.
Les chiffres de la production industrielles de l'Allemagne et de la zone euro seront aussi surveillés de près, en raison de l'angoisse au sujet des perspectives éconmiques régionales.
La série de résultats économiques que la Chine dévoilera au cours de la semaine sera également très attendue, afin de d'évaluer la force de la seconde économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai ont pour leur part dérapé de 1,9% vendredi pour glisser à 104,35 USD du baril, après avoir touché le fond à 103,64 USD, leur plus faible valeur depuis le 26 juillet.
Leurs cours, établis à Londres, ont du coup terminé la semaine avec un effondrement de 5,25%, pour s'établir à 11,33 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur écart le plus faible depuis juin.
Leur écart restait proche de sa plus faible valeur en neuf mois, en raison de l'augmentation des perspectives de production en Mer du Nord, et l'assombrissement des perspectives économiques européennes.
Cette tendance se trouvait amplifiée par le fait que les stocks du terminal de Cushing, dans l'état de l'Oklahoma, où ont lieu les livraisons Nymex, connaissaient un désengorgement grâce à l'affectation de nouveaux oléoducs à cette effet.
Les acteurs du marché pétrolier surveillent généralement ce rapport de très près, car il offre la prise la plus directe avec le marché du travail américain, et donc une idée de la voracité de la première économie mondiale.
Une économie en déclin a tendance à exiger moins de carburant.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 93,02 USD le baril à la clôture des transactions, avec un recul de 0,25%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 91,97, leur valeur la plus faible depuis le 21 mars, s'effondrant de 4,3% pour leur pire déconvenue hebdomadaire depuis le 21 septembre.
Ils se sont retrouvés sur la sellette après que le département d'état au travail américain ait constaté que l'économie nationale avait créé 88.000 postes en mars, leur pire performance depuis juin, soit nettement au-dessous des 200.000 espérés.
Il avait été montré que le taux de chômage avait fait la bonne surprise de fléchir de 7,7 jusqu'à 7,6% en février, mais était imputable à davantage de sorties de la population active, le taux de participation chutant à 63,3%, son niveau le plus bas depuis 1979.
Mais leur dégringolade demeurait cependant freinée par la dissipation des bruits selon lesquels la Réserve Fédérale compterait réduire son soutien à l'économie, qui réduit la valeur de l'étalon américain.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a ainsi glissé de 0,2% de son côté pour se situer à 82,67.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les cours avaient sombré en début de semaine, suite aux déceptions économiques de l'Europe et des Etats-Unis, dont l'augmentation des réserves à leur plus haut niveau depuis 1990 avait aussi contribué à la morosité du marché.
Le compte-rendu de la dernière prise de cap de la Réserve Fédérale dont la publication aura lieu mercredi sera au centre des débats de la semaine prochaine, sur fond de rumeurs selon lesquelles elle pourrait réduire son programme d'acquisitions d'actifs.
Les chiffres de la production industrielles de l'Allemagne et de la zone euro seront aussi surveillés de près, en raison de l'angoisse au sujet des perspectives éconmiques régionales.
La série de résultats économiques que la Chine dévoilera au cours de la semaine sera également très attendue, afin de d'évaluer la force de la seconde économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai ont pour leur part dérapé de 1,9% vendredi pour glisser à 104,35 USD du baril, après avoir touché le fond à 103,64 USD, leur plus faible valeur depuis le 26 juillet.
Leurs cours, établis à Londres, ont du coup terminé la semaine avec un effondrement de 5,25%, pour s'établir à 11,33 USD de mieux que leurs homologues américaines, leur écart le plus faible depuis juin.
Leur écart restait proche de sa plus faible valeur en neuf mois, en raison de l'augmentation des perspectives de production en Mer du Nord, et l'assombrissement des perspectives économiques européennes.
Cette tendance se trouvait amplifiée par le fait que les stocks du terminal de Cushing, dans l'état de l'Oklahoma, où ont lieu les livraisons Nymex, connaissaient un désengorgement grâce à l'affectation de nouveaux oléoducs à cette effet.