Investing.com – Dans une étude publiée aujourd’hui, la banque Barclays (LON:BARC) s’est montrée optimiste pour les actions, affirmant que le S&P 500 atteindra 4 000 points d'ici la fin 2021.
Les analystes de la banque estiment que les investisseurs négligent souvent un troisième point en opposant l'optimisme concernant les vaccins avec le pessimisme concernant la propagation actuelle du coronavirus. Il s’agit du fait que la croissance économique, en particulier aux États-Unis et en Chine, a repris bien plus fortement que prévu :
"Que ce soit grâce à l'absence d'excès avant le COVID, à l'aide continue des politiques du premier semestre, ou à la capacité de trouver des solutions de rechange pendant le COVID, le fait est que le monde est mieux placé que ce que la plupart des investisseurs espéraient il y a six mois".
Les évaluations sont élevées, concède la banque, "mais avec les banques centrales qui devraient rester accommodantes pendant plusieurs années, une baisse probable des tensions commerciales mondiales et des rendements de titres à revenu fixe peu attrayants, nous continuons à surpondérer les actifs à risque par rapport aux obligations de base".
La banque a aussi estimé que le bénéfice par action du S&P 500 atteindra 173 dollars l'année prochaine, soit 5 dollars de plus que les attentes du consensus.
Aux États-Unis, Barclays recommande une surpondération dans les secteurs de l'industrie, du matériel informatique et des semi-conducteurs, et des soins de santé, et une sous-pondération dans les secteurs des biens de consommation de base, des services publics, de l'immobilier et des services de communication.
Enfin, notons que Barclays a noté que les pays émergent pourraient encore mieux performer :
"Non seulement la Chine, la Corée du Sud et Taïwan (qui ont tous réussi à garder COVID sous contrôle depuis mars et en ont tiré un bénéfice économique) constituent 60 à 65 % de l'indice EM des actions, mais nous prévoyons que les économies EM touchées par COVID auront un bêta élevé par rapport à la reprise générale. Ajoutez à cela un positionnement léger, une Fed en forme de dovish, une amélioration de la demande [des marchés développés] et une réduction des tensions commerciales, et le décor est planté pour que les actions des pays émergents surpassent celles des pays développés, selon nous".