Un accord préliminaire a été trouvé mardi, après de longues négociations, entre la Grèce et ses créanciers (UE, BCE et FMI) réunis au sein de la troïka, en vue de débloquer une nouvelle tranche d'aide, ont indiqué des sources européennes.
La Commission européenne s'est montrée un peu plus prudente lors d'un point de presse mardi à la mi-journée mais a fait état d'"un accord sur les principaux points". "Je crois qu'on va pouvoir envoyer une déclaration aujourd'hui", a affirmé Simon O'Connor, le porte-parole de la Commission chargé des dossiers économiques.
"Les discussions ont été longues parce que ce sont des questions compliquées, difficiles, mais l'important est qu'on est très proches maintenant d'un accord au niveau de nos équipes", a poursuivi le porte-parole.
Entamé fin septembre, le quatrième audit des comptes et réformes grecs, dans le cadre du second programme d'assistance, aurait dû être bouclé en quelques semaines.
Après une interruption des discussions mi-décembre, les hauts représentants de la troïka des créanciers sont revenus à Athènes fin février.
Cette revue est la clef du déblocage des prêts restant dus au titre de ce second plan d'aide. Un milliard d'euros avait été accordé en décembre mais la Grèce escompte cette fois le dégel d'environ d'au moins 8,5 milliards.
Selon les médias grecs, les points qui faisaient débat --sur la simplification de la procédure de licenciement collectif et de nouvelles mises en disponibilité de fonctionnaires pour 2015-- ont été gelés.
Un accord aurait également été trouvé sur l'affectation de l'excédent budgétaire primaire que le gouvernement grec avait promis de consacrer en priorité aux plus vulnérables. Cet accord verrait 500 millions de l'excédent affectés aux dépenses sociales, indiquaient encore mardi les médias grecs.