PARIS (Reuters) - Les valeurs du jour mardi à la Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 a poursuivi sa baisse et clôturé sous les 4.200 points (-2,29% à 4.130,33 points), toujours affecté par les craintes de voir le Royaume-Uni sortir de l'Union européenne et l'économie mondiale ralentir.
Toutes les valeurs du CAC 40, qui a enchaîné une cinquième séance consécutive en baisse, ont fini dans le rouge.
* La crainte d'un Brexit continue de peser sur le marché et entraînent les CYCLIQUES, AUTOMOBILE en tête, qui ont signé parmi les plus forts reculs sectoriels en Europe.
GROUPE PSA (PA:PEUP) a perdu 2,75% à 12,73 euros et RENAULT (PA:RENA) 2,39% à 74,32 euros.
VIVENDI (PA:VIV) a lâché 3,89% à 15,09 euros, ACCOR 2,97% à 35,76 euros et UNIBAIL-RODAMCO (AS:UNBP) 2,75% à 227,95 euros.
* Les valeurs liées aux MATIÈRES PREMIÈRES ont aussi poursuivi leur repli dans le sillage des métaux et du pétrole, alors que l'Agence internationale de l'énergie ne voit qu'un rééquilibrage temporaire du marché pétrolier en 2016.
ARCELORMITTAL (AS:ISPA) a perdu 4,92% à 4,331 euros, plus forte baisse du CAC 40, et ERAMET (PA:ERMT) a abandonné 5,2% à 27,53 euros, tandis qu'APERAM (AS:APAM) a concédé 2,13% à 33,3 euros.
TOTAL (PA:TOTF) a perdu 3,44% à 40,055 euros et TECHNIP (PA:TECF) 3,05% à 46,49 euros. Hors CAC, VALLOUREC (PA:VLLP) a chuté de 5,92% à 3,16 euros, plus forte baisse du SBF 120, et MAUREL ET PROM (PA:MAUP) a baissé de 4,89% à 3,11 euros.
Dans leur sillage, GTT (PA:GTT), spécialiste des systèmes de confinement à membrane pour le transport maritime et le stockage du gaz naturel liquéfié, a reculé de 3,71% à 28,525 euros.
* De son côté, SANOFI (PA:SASY) a lâché 3,15% à 67,3 euros, alors que Jefferies, qui a relevé son objectif de cours de 74 à 77 euros, a abaissé ses prévisions de revenus du groupe pharmaceutique pour les trois prochaines années.
* Très volatiles, les VALEURS BIOPHARMACEUTIQUES ont été pénalisées par leur profil risqué. INNATE PHARMA (PA:IPH) a perdu 4,16% à 10,83 euros et GENFIT (PA:GNFT) a reculé de 3,89% à 24,095 euros.
(Raphaël Bloch, édité par Jean-Michel Bélot)