Investing.com -- Le moral des investisseurs de la zone euro a chuté à son plus bas niveau depuis plus d'un an en janvier, selon une enquête publiée lundi. L'économie allemande en récession continue de peser sur le bloc.
L'indice Sentix pour la zone euro est tombé à -17,7 en janvier, contre -17,5 en décembre, marquant le niveau le plus bas depuis novembre 2023. Malgré cette baisse, le déclin n'a pas été aussi prononcé que les -18,0 prévus par les analystes.
L'enquête, qui a recueilli les réponses de 1.121 investisseurs entre le 2 et le 4 janvier, a noté un potentiel ralentissement à long terme de l'économie de la zone euro, l'économie allemande en difficulté agissant comme un fardeau important. Les attentes pour l'avenir ont connu une légère amélioration, passant à -5,0 en janvier contre -5,8 en décembre.
Cependant, ce gain a été éclipsé par une vision plus négative de la situation actuelle, qui est tombée à -29,5 en janvier contre -28,5 en décembre, le niveau le plus bas depuis octobre 2022.
L'économie de la zone euro a terminé l'année 2024 dans une situation vulnérable, une enquête montrant que l'activité globale s'est contractée pour le deuxième mois consécutif en décembre. Une modeste reprise dans le secteur des services n'a pas suffi à contrebalancer un ralentissement plus prononcé dans l'industrie manufacturière.
L'indice composite final des directeurs d'achat (PMI) pour le bloc, compilé par S&P Global et considéré comme une mesure fiable de la santé économique globale, a augmenté à 49,6 en décembre contre 48,3 en novembre. Ce chiffre était légèrement supérieur à l'estimation préliminaire de 49,5 mais est resté en dessous du seuil de 50 qui sépare la croissance de la contraction. Les données ont été collectées plus tôt que d'habitude en raison de la période des fêtes, l'enquête ayant été menée du 5 au 18 décembre.
L'indice principal a été soutenu par un rebond dans le secteur dominant des services du bloc, son PMI passant à 51,6 contre 49,5 en novembre. Cette croissance a été compensée par un déclin plus important de l'activité manufacturière. Cyrus de la Rubia, économiste en chef à la Hamburg Commercial Bank, a noté que bien que les données PMI de décembre n'aient pas établi une base solide pour un boom du secteur des services en 2025, la diminution des nouvelles affaires et des carnets de commandes s'est adoucie.
Une recherche de la Banque centrale européenne (BCE) publiée lundi a indiqué que la résilience exceptionnelle du marché du travail de la zone euro est susceptible de s'estomper à mesure que les facteurs uniques contribuant à sa force commencent à s'affaiblir. Cependant, aucun affaiblissement drastique n'est attendu. Malgré la stagnation de l'économie du bloc au cours de l'année écoulée, le chômage est à un niveau record de 6,3% alors que les entreprises continuent d'embaucher.
La BCE a noté que l'emploi a en fait dépassé la croissance du PIB réel depuis 2022, une tendance qui défie les schémas historiques. Cette performance exceptionnelle a été attribuée à l'augmentation des marges bénéficiaires, qui a permis aux entreprises de conserver leurs travailleurs plus longtemps que d'habitude, malgré la baisse des revenus.
Cependant, les salaires réels augmentent maintenant et s'alignent sur les tendances historiques, et les prix de l'énergie, un facteur clé des coûts, se stabilisent. Cela réduit l'écart entre la production et l'emploi. La BCE a déclaré que la rétention de main-d'œuvre a atteint son pic au troisième trimestre 2022 et que la capacité ou la volonté des entreprises de conserver leurs travailleurs diminue lentement. Le marché du travail de la zone euro devrait revenir plus près de sa corrélation historique avec la production, selon la BCE.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.