À Buenos Aires, en Argentine, les citoyens éprouvent un mélange d'espoir et d'épuisement, car le taux d'inflation du pays, qui est le plus élevé au monde avec 271 % par an, montre des signes d'apaisement. Le taux d'inflation mensuel devrait atteindre 4 %, un chiffre inégalé depuis plus de deux ans, grâce aux mesures d'austérité rigoureuses mises en œuvre par le président Javier Milei. Milei, un libertaire qui a accédé au pouvoir à la fin de l'année dernière, a introduit des politiques drastiques de réduction des coûts visant à relancer l'économie argentine en difficulté.
La stratégie de Milei semble porter ses fruits, puisque l'inflation mensuelle est passée de plus de 25 % en décembre à moins de 5 % au cours des derniers mois. Toutefois, ce succès a un coût. Le pays est entré en récession et la réduction des subventions a entraîné une augmentation des prix de certains services et biens.
Malgré le ralentissement de l'inflation, de nombreux Argentins continuent de ressentir l'érosion de leur pouvoir d'achat. La pauvreté est très répandue et touche la moitié de la population. Une étude récente de l'UNICEF révèle que plus de sept millions d'enfants argentins vivent dans la pauvreté.
Miguel Jamui, un retraité de 69 ans, a exprimé un optimisme prudent quant à l'approche non conventionnelle de Milei, notant qu'elle s'éloignait des politiques passées. Les analystes attendent la publication des données sur l'inflation du mois de juillet, qui devraient être publiées plus tard dans la journée, les prédictions suggérant qu'elle pourrait être aussi basse que 4 %, et les sources gouvernementales laissant entendre qu'elle pourrait se situer entre 3,8 et 3,9 %.
Le gouvernement a souligné l'importance de la responsabilité fiscale pour stabiliser l'économie, même s'il reconnaît que les Argentins pourraient connaître des temps plus difficiles avant que la situation ne s'améliore.
Le ralentissement de l'inflation est une étape cruciale pour l'Argentine, qui s'efforce de se remettre d'une grave crise économique. L'administration du président Milei continue de prôner la discipline budgétaire, dans l'espoir que ces mesures rigoureuses conduiront à terme à un environnement économique plus stable.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.