Les places européennes évoluent à proximité de la ligne de flottaison ce mercredi, veille d'une série de statistiques américaines.
Vers 11h20, l'AEX (Amsterdam), l'Ibex 35 (Madrid) et le Footsie MIB (Milan) s'effritent de 0,1%, alors que le CAC 40 est stable. Le Dax, le BEL 20 (Bruxelles) et le SMI (Zürich) grappillent quant à eux 0,1%, tandis que le Footsie 100 avance de 0,4%.
'Le marché peut se rassurer à moitié : la BCE a de fortes chances d'actionner le levier du stimulus monétaire à court terme, à en croire les propos tenus par le gouverneur de la Banque nationale d'Autriche Nowotny', soulignent les équipes de Saxo Banque.
Du côté des indicateurs, le marché prendra connaissance tout à l'heure des prix à l'importation aux Etats-Unis au titre du mois écoulé et des stocks hebdomadaires de pétrole. Pour l'heure, la production industrielle a diminué de 1,1% dans la zone euro et de 1,0% dans l'UE28, a fait savoir Eurostat.
Sur le marché des changes, l'euro cote actuellement 1,1224 dollar, en hausse de 0,1%, tandis que le baril de Brent est stable à 47,1 dollars.
Enfin, concernant les valeurs, le titre Bayer avance de 0,6% à Francfort alors que selon l'agence Bloomberg, l'agrochimiste américain Monsanto aurait accepté l'ultime relèvement du prix de l'OPA envisagée par le géant allemand de la chimie à 129 dollars par action Monsanto (contre 127,5 dollars précédemment). Monsanto serait ainsi valorisé 56,5 milliards de dollars, soit 50,2 milliards d'euros, alors qu'à Francfort Bayer capitalise actuellement environ 78 milliards d'euros.
L'action Richemont abandonne en revanche 2,6% à Zürich, accusant ainsi l'une des plus fortes baisses du SMI. Le géant helvète du luxe connaît un début d'exercice poussif. Le premier mois de l'exercice 2016/2017 (soit avril) s'était soldé par un chiffre d'affaires en vive baisse de 15% à changes constants et la tendance s'est à peine améliorée par la suite puisque sur 5 mois, l'activité s'est contractée de 13% (toujours à changes comparables), contre - 11% attendu par le marché. Le groupe, qui n'anticipe pas de redressement à court terme, s'attend aussi à une chute de 45% de son résultat opérationnel semestriel...
Hermes dévisse pour sa part de 6,9%, soit la plus mauvaise performance du SBF120, après les résultats semestriels de la maison de luxe, publication accompagnée d'un retrait de son objectif moyen terme de hausse du chiffre d'affaires de l'ordre de 8% à taux constants.
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