Les principales places européennes - hormis Francfort - s'apprêtent à terminer à la hausse une semaine assez agitée, soutenues par la révision à la hausse du PIB américain du deuxième trimestre.
A environ une demi-heure de la cloche, le CAC 40 engrange 0,8% pour revenir au contact des 4.400 points, mais affiche un bilan hebdomadaire nettement négatif (-1,6%). Le Footsie 100 et le SMI (Zürich) grappillent, eux, environ 0,2%, tandis qu'à Milan le Footsie MIB s'adjuge 1,1%. L'AEX (Amsterdam) et l'IBEX 35 (Madrid) progressent pour leur part de respectivement 0,3 et 0,5%. Seule exception notable, le DAX, qui pâtit de la lourde baisse d'Allianz (XETRA:ALVG) et cède 0,2%.
Les investisseurs ont fait montre d'optimisme après le net recul d'hier, consécutif à des statistiques globalement décevantes outre-Atlantique (à l'exception des chiffres hebdomadaires du chômage) qui ont lourdement pesé sur la tendance à Wall Street - également pénalisé par le décrochage d'Apple (NASDAQ:AAPL) - et à la persistance des inquiétudes quant à la situation économique de la zone euro.
Un optimisme néanmoins à relativiser, alors que l'indice Gfk qui évalue le moral des consommateurs allemands est ressorti en première estimation à 8,3 points pour octobre, soit 0,3 point de moins qu'en septembre et contre environ 8,5 points attendus par le consensus.
'Les attentes des ménages en matière conjoncturelle et de revenus reculent toutes deux au même rythme, ainsi d'ailleurs que les intentions d'achat', observe l'institut, qui attribue ce repli aux 'nombreuses crises internationales', notamment celle en Ukraine.
Principale donnée macroéconomique du jour, l'estimation définitive de la croissance américaine au deuxième trimestre est apparue conforme aux prévisions des économistes, ce qui a entraîné un accroissement des gains sur les principales places du Vieux Continent, tandis que Wall Street remontait la pente.
Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a donc progressé de 4,6% en rythme annuel sur la période avril-juin, contre +4,2% lors de l'estimation précédente et +4% à l'issue de la première.
'C'est une période passée, mais qui compte du point de vue de sa part dominante dans le PIB annuel', commentait ce matin à cet égard Vincent Ganne, analyste chez FXCM, selon lequel 'une déception (aurait été) le catalyseur pour un rebond technique des paires de devises en dollars et surtout une réplique de la correction estivale sur les marché actions, particulièrement en Europe'.
Rares sont les valeurs à se distinguer. On signalera tout de même le recul de 1,6% de Finmeccanica (MILAN:SIFI) à Milan, alors que le groupe a annoncé que le processus de cession de sa filiale de matériel roulant ferroviaire Ansaldo Breda se poursuit.
A Francfort, le titre Allianz se replie, lui, de plus de 6% après l'annonce du départ de Bill Gross, le co-fondateur emblématique de sa filiale de gestion d'actifs américaine Pimco, qui a décidé de rejoindre Janus Capital Group.
Enfin, à Paris, Air France KLM (PARIS:AIRF), deuxième plus forte baisse du SBF 120, cède pour sa part 2,1% au douzième jour du conflit social au sein de la compagnie française, dont le retour aux profits cette année semble maintenant bien compromis.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.