Début de semaine pour le moins délicat pour les marchés actions européens, avec en toile de fond la perspective d'un relèvement des taux de la Fed dès ce mois-ci qui a spectaculairement refait surface. Le rebond de Wall Street, qui reprend une partie du terrain concédé vendredi, n'a qu'un impact très relatif...
Peu avant 17h, au cours d'une séance dénuée d'indicateurs 'market movers' susceptibles de renverser le cours des événements, le SMI (Zürich) abandonne 0,7%, tandis que le CAC 40, l'Ibex 35 (Madrid) et le Footsie MIB (Milan) cèdent respectivement 1,6, 1,7 et 1,8%. Le Footsie 100 et l'AEX lâchent pour leur part 1,2%, le Dax recule de 1,3% et le BEL 20 (Bruxelles) se déleste de 1,4%.
'Le président de la Fed de Boston, Eric Rosengren, a prévenu que des taux d'intérêt bas accroissent le risque de surchauffe de l'économie américaine, faisant ainsi peser des risques potentiels sur la stabilité financière', ont relaté ce matin les équipes Wells Fargo Advisors.
S'il reconnait que Robert Kaplan ou Daniel Tarullo ont tenu des propos plus 'colombe', Aurel BGC a pour sa part relaté que la probabilité d'une hausse des taux dès la semaine prochaine est montée à 24%, contre 18% au précédent pointage. 'Il existe encore un débat et des divergences profondes entre les membres', a résumé le bureau d'études.
Dans ce climat d'incertitudes, alors même que les dernières données américaines se sont révélées plutôt contrastées, par-delà une amélioration bien réelle du marché de l'emploi, les investisseurs accusent le coup. La séance de jeudi sera par ailleurs marquée par une batterie d'indicateurs qui seront suivis de près, de l'indice 'Philly Fed' aux ventes de détail en août en passant par l'indice Empire State de la Fed de New York pour septembre. Des statistiques décevantes pourraient dissuader le comité de politique monétaire d'accélérer le processus de normalisation et ainsi soutenir les marchés actions. A l'inverse, de bons chiffres devraient inquiéter davantage encore les opérateurs.
Pour l'heure, l'euro s'effrite de 0,1% à 1,1225, alors que le baril de Brent reprend maintenant 0,6% à 48,3 dollars.
Sur le front des valeurs, le rouge est de rigueur partout. A Francfort, Linde plonge de 7,6% après le renoncement au projet de fusion avec Praxair. Plus largement, les financières sont à la peine en ce début de semaine à l'image d'AXA (PA:AXAF) (-3,1%), lanterne rouge du CAC 40...
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Peu avant 17h, au cours d'une séance dénuée d'indicateurs 'market movers' susceptibles de renverser le cours des événements, le SMI (Zürich) abandonne 0,7%, tandis que le CAC 40, l'Ibex 35 (Madrid) et le Footsie MIB (Milan) cèdent respectivement 1,6, 1,7 et 1,8%. Le Footsie 100 et l'AEX lâchent pour leur part 1,2%, le Dax recule de 1,3% et le BEL 20 (Bruxelles) se déleste de 1,4%.
'Le président de la Fed de Boston, Eric Rosengren, a prévenu que des taux d'intérêt bas accroissent le risque de surchauffe de l'économie américaine, faisant ainsi peser des risques potentiels sur la stabilité financière', ont relaté ce matin les équipes Wells Fargo Advisors.
S'il reconnait que Robert Kaplan ou Daniel Tarullo ont tenu des propos plus 'colombe', Aurel BGC a pour sa part relaté que la probabilité d'une hausse des taux dès la semaine prochaine est montée à 24%, contre 18% au précédent pointage. 'Il existe encore un débat et des divergences profondes entre les membres', a résumé le bureau d'études.
Dans ce climat d'incertitudes, alors même que les dernières données américaines se sont révélées plutôt contrastées, par-delà une amélioration bien réelle du marché de l'emploi, les investisseurs accusent le coup. La séance de jeudi sera par ailleurs marquée par une batterie d'indicateurs qui seront suivis de près, de l'indice 'Philly Fed' aux ventes de détail en août en passant par l'indice Empire State de la Fed de New York pour septembre. Des statistiques décevantes pourraient dissuader le comité de politique monétaire d'accélérer le processus de normalisation et ainsi soutenir les marchés actions. A l'inverse, de bons chiffres devraient inquiéter davantage encore les opérateurs.
Pour l'heure, l'euro s'effrite de 0,1% à 1,1225, alors que le baril de Brent reprend maintenant 0,6% à 48,3 dollars.
Sur le front des valeurs, le rouge est de rigueur partout. A Francfort, Linde plonge de 7,6% après le renoncement au projet de fusion avec Praxair. Plus largement, les financières sont à la peine en ce début de semaine à l'image d'AXA (PA:AXAF) (-3,1%), lanterne rouge du CAC 40...
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