Wall Street termine sans réelle direction après avoir opportunément rebondi sur des 'plus bas du jour' à une heure de la clôture.
Le Dow Jones a réduit de moitié ses pertes et en termine à -0,48%, le S&P500 a longtemps évolué dans le rouge, puis dans le vert peu avant la clôture et il affiche finalement -0,1%, ce qui reflète assez bien l'ambiance de cette séance.
Le Nasdaq engrange +3% sur le mois écoulé et clôture en hausse de +0,3% contre +0,25% à la mi-séance, soutenu par des titres comme Micron (NASDAQ:MU) (+3,3%), Vertex (NASDAQ:VRTX) (+3,1%), Biogen (+2,5%), Dollar Tree (+1,8%), Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Symantec (+1,3%).
La journée fut aussi peu volatile que les 'stats' furent nombreuses... et contradictoires, avec une chute de l'indice d'activité de la FED de Dallas à -20,8, après -13,9, contre une anticipation de -10.
Autre surprise, le décrochage de -3,5Pts de la confiance du consommateur US à 92,6... soit un 'plus bas' depuis 18 derniers mois.
Confiance en berne mais consommation en hausse: les dépenses des ménages progressaient de +1% en avril, alors que leurs revenus affichaient +0,4% (un différentiel de 0,6% qui explique le taux d'épargne recule de 5,9 vers 5,4%).
Par ailleurs, l'indice des prix immobiliers 'Case-Shiller' d'avril s'affiche en hausse de +0,9% du prix des logements d'un mois sur l'autre et de +5,4% sur un an (c'est 0,2% de plus qu'attendu).
Le taux d'inflation 'PCE' (très surveillé par la FED) augmente de +0,3% en avril (+0,2% en 'core'), de +1,1% en donnée brute et de +1,6% en 'core' (hors variables volatiles).
La FED ne peut donc se montrer exagérément alarmiste, même si d'autres organismes officiels font ressortir une inflation 'core' proche de +2%.
La glissade du Yuan vers 6,58/$ va entrainer des effets déflationnistes, la Chine étant le 1er exportateurs vers les Etats Unis.
Et le pétrole semble désormais plafonner vers 50$... ce qui écarte le risque d'une flambée des coûts de production ou des carburants à la pompe.
Une hausse de taux en juillet est donc tout sauf une certitude, à moins d'une brusque chute du chômage vendredi et d'un fort rebond des créations d'emplois (250.000... mais personne n'y croit).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le Dow Jones a réduit de moitié ses pertes et en termine à -0,48%, le S&P500 a longtemps évolué dans le rouge, puis dans le vert peu avant la clôture et il affiche finalement -0,1%, ce qui reflète assez bien l'ambiance de cette séance.
Le Nasdaq engrange +3% sur le mois écoulé et clôture en hausse de +0,3% contre +0,25% à la mi-séance, soutenu par des titres comme Micron (NASDAQ:MU) (+3,3%), Vertex (NASDAQ:VRTX) (+3,1%), Biogen (+2,5%), Dollar Tree (+1,8%), Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Symantec (+1,3%).
La journée fut aussi peu volatile que les 'stats' furent nombreuses... et contradictoires, avec une chute de l'indice d'activité de la FED de Dallas à -20,8, après -13,9, contre une anticipation de -10.
Autre surprise, le décrochage de -3,5Pts de la confiance du consommateur US à 92,6... soit un 'plus bas' depuis 18 derniers mois.
Confiance en berne mais consommation en hausse: les dépenses des ménages progressaient de +1% en avril, alors que leurs revenus affichaient +0,4% (un différentiel de 0,6% qui explique le taux d'épargne recule de 5,9 vers 5,4%).
Par ailleurs, l'indice des prix immobiliers 'Case-Shiller' d'avril s'affiche en hausse de +0,9% du prix des logements d'un mois sur l'autre et de +5,4% sur un an (c'est 0,2% de plus qu'attendu).
Le taux d'inflation 'PCE' (très surveillé par la FED) augmente de +0,3% en avril (+0,2% en 'core'), de +1,1% en donnée brute et de +1,6% en 'core' (hors variables volatiles).
La FED ne peut donc se montrer exagérément alarmiste, même si d'autres organismes officiels font ressortir une inflation 'core' proche de +2%.
La glissade du Yuan vers 6,58/$ va entrainer des effets déflationnistes, la Chine étant le 1er exportateurs vers les Etats Unis.
Et le pétrole semble désormais plafonner vers 50$... ce qui écarte le risque d'une flambée des coûts de production ou des carburants à la pompe.
Une hausse de taux en juillet est donc tout sauf une certitude, à moins d'une brusque chute du chômage vendredi et d'un fort rebond des créations d'emplois (250.000... mais personne n'y croit).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.