Investing.com - Les options sur le brut se sont retrouvées en berne vendredi, la déception découlant de la croissance chinoise venant aggraver les craintes concernant les perspectives économiques mondiales, sans ouoblier l'influence des problèmes de dette espagnols et les commentaires du ministre du pétrole saoudien.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 102.83 USD le baril à la clôture des échanges de la semaine, laissant échapper 0.4% au cours de celle-ci.
Ils avaient touché le fond le 10 avril à 100.67 USD, leur cours le plus bas depuis le 14 février.
Le vent de frilosité soufflant en fin de semaine les a en effet mis à mal après qu'une étude émanant des autorités chinoises montré que l'économie du pays avait connu au premier trimestre sa croissance la plus lente en presque trois ans, alimentant la crainte d'un ralentissement de la seconde économie mondiale.
Le produit intérieur brut national n'a en effet pris que 8.1% dans la période de trois mois achevée en mars, alors que les experts espéraient 8.3%, suite aux 8.9% constatés lors du dernier trimestre 2011.
Il avait d'autre part été montré en début de semaine que la Chine avait enregistré un solde positif inattendu de son commerce extérieur pour le même mois, suite à une forte diminution de ses importations, tandis que l'inflation des prix à la consommationh avait dépassé, avec 3.6%, les attentes pour une période identique.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis, et la responsable de l'augmentation de la demande planétaire.
Une aggravation de la perte de vitesse de la deuxième économie du globe mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les effets de la crise de la dette de la zone euro, ayant entraîné la mise en place par ses membres de mesures de rigueur draconiennes.
Les prix des assurances contre un éventuel défaut de paiement de l'Espagne s'est en effet élevé ce jour-là à son plus haut niveau de tous les temps, après qu'un rapport ait montré que le secteur financier du pays avait emprunté des sommes record à la Banque Centrale Européenne en mars, semant le doute sur sa santé.
Les bons décennaux émis par Madrid se sont donc finalement stabilisés à 5.97% après avoir dépassé le seuil psychologique des 6% en début de séance de vendredi, leur plus haut niveau depuis début décembre, tandis que leurs homologues italiens s'élevaient à 5.52% et les portugais s'envolaient à 12.56%.
L'angoisse d'une possible extension de la crise de la dette de la zone euro s'est trouvée ravivée ces dernières semaines, l'Espagne semblant pour certains devoir être le prochain de ses membres à avoir recours à une bouée de sauvetage.
Ces informations on poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées comme les actions et les matières premières, trouvant un refuge relatif auprès du dollar U.S.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.72% de son côté pour se situer à 80.04.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, a pour sa part déclaré vendredi que le marché mondial ne subissait aucune pénurie, poussant là aussi à la vente.
Il a par ailleurs ajouté dans un communiqué être déterminé à faire baisser les cours, et que son pays produisait 10 millions de barils quotidiens.
Il a précisé: "Nous pouvons observer une période prolongé de prix élevés, et celle-ci ne nous convient pas."
Les pertes demeuraient toutefois limitées par les couvertures de positions à court terme à l'approche des négociations de fin de semaine en Turquie entre six grandes puissances mondiales, dont les cinq membres permanents du conseil de sécurité des Nations Unies, à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, et la Chine, mais aussi l'Allemagne, et l'Iran, à propos du programme nucléaire controversé de ce dernier.
Des avancées décisives pourraient aider à réduire l'angoisse d'un conflit militaire touchant le Golfe Persique, et tireraient ainsi probablement les prix vers le bas, mais les investisseurs craignaient toutefois de parier sur une telle évolution avant le début des pourparlers, ceux de janvier 2011 s'étant conclus sans dégager de consensus.
La dispute entre les deux camps a donné le ton du marché pétrolier de ces derniers mois, tirant les prix depuis 75 USD du baril en octobre jusqu'à 110 USD début mars.
Ils ont depuis lors subi une pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances saoudiennes d'une coMpensation de toute diminution des fournitures et les risques d'interruption des flux iraniens.
Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai se sont retrouvées à 121.83 USD du baril dans le même temps, arrivant à échéance à la fin des transactions hebdomadaires.
Leurs équivalents pour juin a connu davantage d'action, pour terminer à 121.39 USD, soit 18.04 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Tous les yeux demeureront rivés la semaine prochaine sur les performances des ventes au détail américaines qui seront publiées lundi, dans l'angoisse d'une diminution dûe à la flambée des prix des carburants.
L'Espagne devrait pour sa part mettre aux enchères des bons du trésor bi et décennaux jeudi, pour un montant qui devrait être dévoilé demain.
Les acteurs du marché pétrollier garderont aussi en ligne de mire la dispute entre Occident et Iran, dans la crainte d'une perturbation des livraisons régionales
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 102.83 USD le baril à la clôture des échanges de la semaine, laissant échapper 0.4% au cours de celle-ci.
Ils avaient touché le fond le 10 avril à 100.67 USD, leur cours le plus bas depuis le 14 février.
Le vent de frilosité soufflant en fin de semaine les a en effet mis à mal après qu'une étude émanant des autorités chinoises montré que l'économie du pays avait connu au premier trimestre sa croissance la plus lente en presque trois ans, alimentant la crainte d'un ralentissement de la seconde économie mondiale.
Le produit intérieur brut national n'a en effet pris que 8.1% dans la période de trois mois achevée en mars, alors que les experts espéraient 8.3%, suite aux 8.9% constatés lors du dernier trimestre 2011.
Il avait d'autre part été montré en début de semaine que la Chine avait enregistré un solde positif inattendu de son commerce extérieur pour le même mois, suite à une forte diminution de ses importations, tandis que l'inflation des prix à la consommationh avait dépassé, avec 3.6%, les attentes pour une période identique.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis, et la responsable de l'augmentation de la demande planétaire.
Une aggravation de la perte de vitesse de la deuxième économie du globe mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les effets de la crise de la dette de la zone euro, ayant entraîné la mise en place par ses membres de mesures de rigueur draconiennes.
Les prix des assurances contre un éventuel défaut de paiement de l'Espagne s'est en effet élevé ce jour-là à son plus haut niveau de tous les temps, après qu'un rapport ait montré que le secteur financier du pays avait emprunté des sommes record à la Banque Centrale Européenne en mars, semant le doute sur sa santé.
Les bons décennaux émis par Madrid se sont donc finalement stabilisés à 5.97% après avoir dépassé le seuil psychologique des 6% en début de séance de vendredi, leur plus haut niveau depuis début décembre, tandis que leurs homologues italiens s'élevaient à 5.52% et les portugais s'envolaient à 12.56%.
L'angoisse d'une possible extension de la crise de la dette de la zone euro s'est trouvée ravivée ces dernières semaines, l'Espagne semblant pour certains devoir être le prochain de ses membres à avoir recours à une bouée de sauvetage.
Ces informations on poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées comme les actions et les matières premières, trouvant un refuge relatif auprès du dollar U.S.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.72% de son côté pour se situer à 80.04.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, a pour sa part déclaré vendredi que le marché mondial ne subissait aucune pénurie, poussant là aussi à la vente.
Il a par ailleurs ajouté dans un communiqué être déterminé à faire baisser les cours, et que son pays produisait 10 millions de barils quotidiens.
Il a précisé: "Nous pouvons observer une période prolongé de prix élevés, et celle-ci ne nous convient pas."
Les pertes demeuraient toutefois limitées par les couvertures de positions à court terme à l'approche des négociations de fin de semaine en Turquie entre six grandes puissances mondiales, dont les cinq membres permanents du conseil de sécurité des Nations Unies, à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, et la Chine, mais aussi l'Allemagne, et l'Iran, à propos du programme nucléaire controversé de ce dernier.
Des avancées décisives pourraient aider à réduire l'angoisse d'un conflit militaire touchant le Golfe Persique, et tireraient ainsi probablement les prix vers le bas, mais les investisseurs craignaient toutefois de parier sur une telle évolution avant le début des pourparlers, ceux de janvier 2011 s'étant conclus sans dégager de consensus.
La dispute entre les deux camps a donné le ton du marché pétrolier de ces derniers mois, tirant les prix depuis 75 USD du baril en octobre jusqu'à 110 USD début mars.
Ils ont depuis lors subi une pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances saoudiennes d'une coMpensation de toute diminution des fournitures et les risques d'interruption des flux iraniens.
Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai se sont retrouvées à 121.83 USD du baril dans le même temps, arrivant à échéance à la fin des transactions hebdomadaires.
Leurs équivalents pour juin a connu davantage d'action, pour terminer à 121.39 USD, soit 18.04 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Tous les yeux demeureront rivés la semaine prochaine sur les performances des ventes au détail américaines qui seront publiées lundi, dans l'angoisse d'une diminution dûe à la flambée des prix des carburants.
L'Espagne devrait pour sa part mettre aux enchères des bons du trésor bi et décennaux jeudi, pour un montant qui devrait être dévoilé demain.
Les acteurs du marché pétrollier garderont aussi en ligne de mire la dispute entre Occident et Iran, dans la crainte d'une perturbation des livraisons régionales