BERLIN (Reuters) - Le destin de l'euro ne se joue pas cette semaine, a déclaré lundi la chancelière allemande, Angela Merkel.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait annoncer jeudi un programme de rachats d'obligations d'Etat pour soutenir l'activité et redresser l'inflation dans la zone euro, malgré les réticences de l'Allemagne face à une telle politique dite d'assouplissement quantitatif.
Trois jours plus tard, dimanche, des élections législatives anticipées sont organisées en Grèce, où Syriza, formation hostile aux politiques d'austérité, est en tête des intentions de vote.
"Je ne qualifierais pas cette semaine de semaine décisive pour l'euro. J'ai toujours dit que la crise de l'euro n'était toujours pas complètement surmontée. Cela était valable la semaine dernière, au cours des dernières semaines de 2014 et c'est aussi valable pour les semaines à venir", a dit Angela Merkel.
La chancelière allemande a souligné que la BCE prendrait une décision en toute indépendance jeudi et que tous les efforts étaient entrepris pour maintenir la Grèce au sein de la zone euro.
(Andreas Rinke, Bertrand Boucey pour le service français)