La principale fédération des transporteurs routiers français, la FNTR, a estimé mercredi qu'il faudrait au moins "48 à 72 heures" pour un retour à la normale dans les stations-service de l'Hexagone, dont un tiers sont à court de carburants.
Une résolution de la crise reste toutefois conditionnée au fait que les dépôts de carburants soient effectivement débloqués et que les poids-lourds puissent rouler.
"Plusieurs jours seront nécessaires pour revenir à une situation normale", a déclaré Jean-Paul Deneuville, délégué général de la Fédération nationale des transports routiers, à l'AFP.
Pour cela, il faut une "véritable accessibilité des dépôts" et une "optimisation des moyens de transport existants et suffisants", c'est-à-dire que les camions puissent rouler et réapprovisionner les pompes, a-t-il expliqué.
Le président Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi qu'il avait ordonné le déblocage de "la totalité des dépôts" de carburants "afin de rétablir au plus tôt une situation normale".
Trois dépôts de carburants - à Donges (Loire-Atlantique), au Mans et à La Rochelle - ont été débloqués par les forces de l'ordre, dans le calme, dans la nuit de mardi à mercredi.