Investing.com - Les options sur le brut étaient en régression ce lundi, leurs pertes se trouvant aggravées par la révélation de résultats manufacturiers décevants de la part de la zone euro, ajoutant aux craintes concernant la santé de l'économie régionale.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 103.22 USD le baril en première partie de séance européenne, reculant de 0.64%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 103.08 USD, leur cours le plus bas du jour, avec 0.71% de fléchissement.
Leurs pertes se sont accumulées après que le group de recherches économiques Markit ait révélé que son indice préliminaire des directeurs des achats manufacturiers de la région avait effectivement perdu 1.7 points pour tomber à 46 pour le mois, après s'être situé à 47.7 lors du précédent, se retrouvant ainsi à son pire niveau depuis juin 2009.
Celui de l'Allemagne avait suivi le même chemin, tombant à 46.3 pour ce mois-ci, après s'être situé à une valeur définitive de 48.4 lors du précédent, alors que les experts s'étaient pourtant attendus à le voir se hisser à 49 pour la période considérée.
La réduction de la production, des nouvelles commandes et des postes l'a ainsi fait plonger à sa valeur la plus faible depuis juillet 2009.
Une autre étude montrait pour sa part que bien que le secteur secondaire français ait légèrement progressé, le tertiaire national avait néanmoins reculé en avril à son niveau le plus bas en six mois.
Il avait déjà été révélé en début de matinée que l'activité des usines chinoises avait continué à décliner pour le sixième mois d'affilée sur la même période, alimentant l'angoisse d'une perte de vitesse de la seconde économie mondiale.
Les opérateurs pétroliers se servent généralement des résultats manufacturiers pour évaluer l'évolution future des besoins en carburant.
Une aggravation de la perte de vitesse de la deuxième économie du globe mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les effets de la crise de la dette de la zone euro, ayant entraîné la mise en place par ses membres de mesures de rigueur draconiennes.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis, et la responsable de l'augmentation de la demande planétaire.
La crise politique néerlandaise au sujet des réductions de déficits et les inconnues concernant les futurs résultats des élections présidentielles françaises ont également contribué à assombrir les perspectives de la zone euro.
Les frais des emprunts décennaux espagnols ont contribué à la morosité en dépassant à nouveau les 6% lors des premiers échanges, culminant à 6.05%.
Le serpent de mer d'une extension de la contamination européenne a refait surface ces dernières semaines, dans l'angoisse d'un possible recours de l'Espagne à un plan de sauvetage.
Ces informations ont poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, comme les actions et les matières premières, en faveur des valeurs refuge traditionnelles comme le billet vert.
L'indice dollar, reflétant les performances de celui-ci par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.3% de son côté pour se hisser à 78.52.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les acteurs des marchés gardaient l'oeil sur les tensions entre l'Occident et l'Iran, en raison des risques de perturbation des flux provenant de ce dernier.
Ses exportations ont en effet plongé d'après les informations émanant vendredi des autorités du pays à 2.1 millions de barils quotidiens, contre 2.3 millions de moyenne pour l'année s'étant achevée le 19 mars.
La possible disparition de ses fournitures a contribué à soutenir l'ascension des cours constatée cette année, et qui pourrait se poursuivre une fois l'entrée en jeu de l'embargo de l'Union Européenne à leur égard à partir du premier juillet.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont laissé échapper 0.55% pour glisser à 118.11 USD du baril dans le même temps, soit 14.89 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Ils ont depuis ces dernières semaines subi une nette pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et les risques de perturbation des livraisons iraniennes.
Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 103.22 USD le baril en première partie de séance européenne, reculant de 0.64%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 103.08 USD, leur cours le plus bas du jour, avec 0.71% de fléchissement.
Leurs pertes se sont accumulées après que le group de recherches économiques Markit ait révélé que son indice préliminaire des directeurs des achats manufacturiers de la région avait effectivement perdu 1.7 points pour tomber à 46 pour le mois, après s'être situé à 47.7 lors du précédent, se retrouvant ainsi à son pire niveau depuis juin 2009.
Celui de l'Allemagne avait suivi le même chemin, tombant à 46.3 pour ce mois-ci, après s'être situé à une valeur définitive de 48.4 lors du précédent, alors que les experts s'étaient pourtant attendus à le voir se hisser à 49 pour la période considérée.
La réduction de la production, des nouvelles commandes et des postes l'a ainsi fait plonger à sa valeur la plus faible depuis juillet 2009.
Une autre étude montrait pour sa part que bien que le secteur secondaire français ait légèrement progressé, le tertiaire national avait néanmoins reculé en avril à son niveau le plus bas en six mois.
Il avait déjà été révélé en début de matinée que l'activité des usines chinoises avait continué à décliner pour le sixième mois d'affilée sur la même période, alimentant l'angoisse d'une perte de vitesse de la seconde économie mondiale.
Les opérateurs pétroliers se servent généralement des résultats manufacturiers pour évaluer l'évolution future des besoins en carburant.
Une aggravation de la perte de vitesse de la deuxième économie du globe mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les effets de la crise de la dette de la zone euro, ayant entraîné la mise en place par ses membres de mesures de rigueur draconiennes.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis, et la responsable de l'augmentation de la demande planétaire.
La crise politique néerlandaise au sujet des réductions de déficits et les inconnues concernant les futurs résultats des élections présidentielles françaises ont également contribué à assombrir les perspectives de la zone euro.
Les frais des emprunts décennaux espagnols ont contribué à la morosité en dépassant à nouveau les 6% lors des premiers échanges, culminant à 6.05%.
Le serpent de mer d'une extension de la contamination européenne a refait surface ces dernières semaines, dans l'angoisse d'un possible recours de l'Espagne à un plan de sauvetage.
Ces informations ont poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, comme les actions et les matières premières, en faveur des valeurs refuge traditionnelles comme le billet vert.
L'indice dollar, reflétant les performances de celui-ci par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.3% de son côté pour se hisser à 78.52.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les acteurs des marchés gardaient l'oeil sur les tensions entre l'Occident et l'Iran, en raison des risques de perturbation des flux provenant de ce dernier.
Ses exportations ont en effet plongé d'après les informations émanant vendredi des autorités du pays à 2.1 millions de barils quotidiens, contre 2.3 millions de moyenne pour l'année s'étant achevée le 19 mars.
La possible disparition de ses fournitures a contribué à soutenir l'ascension des cours constatée cette année, et qui pourrait se poursuivre une fois l'entrée en jeu de l'embargo de l'Union Européenne à leur égard à partir du premier juillet.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont laissé échapper 0.55% pour glisser à 118.11 USD du baril dans le même temps, soit 14.89 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Ils ont depuis ces dernières semaines subi une nette pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et les risques de perturbation des livraisons iraniennes.
Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.