Le cours du Brent continuait jeudi midi de tester la zone des 70 dollars, comme tel est le cas depuis le début de semaine. A mi-séance en Europe sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier prochain restait neutre à 70 dollars dollars, le WTI américain de même échéance se tassant de 0,3% à 67,3 dollars.
Les dernières informations provenant de la conjoncture américaine restent des plus porteuses. Comme le rappelle un analyste parisien, le Beige Book, qui compile des informations reçu par les 12 Fed régionales jusqu'au 24 novembre (avant les ventes de Thanksgiving), indique que l'économie a continué à croître en octobre et novembre. La majorité des chefs d'entreprises en contact avec les Feds, dans les 12 districts, sont optimistes sur l'activité dans les prochains mois.
Mieux encore, souligne le spécialiste : les mots 'moderate' ou 'modest' ont disparu de ce rapport pour décrire l'activité, du jamais vu dans un Beige Book depuis la crise financière.
Rappelons qu'en 2013, selon le BP Statiscal Yearbook, les Etats-Unis consommaient près de 19 millions de barils de pétrole chaque jour, soit 19,9% du total mondial, à comparer avec 14,5% pour l'Union européenne et 12,5% pour la Chine (avec Hong Kong). Et ce même si les pays non membres de l'OCDE, ce que recouvre essentiellement le monde émergent, absorbait alors 50,8% du total. Or la demande de pétrole est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.
Mais bien que le cours du brut ait déjà chuté de plus du tiers depuis le début de l'année, les facteurs baissiers sont loin d'avoir disparu. Comme le rappelle Aurel BGC, longtemps en hausse (lors de la séance d'hier, ndlr), le Brent s'est retourné à la baisse après une information du Wall-Street Journal selon lequel l'Arabie saoudite verrait les cours du brut se stabiliser autour de 60 dollars le baril.
Les analystes de Commerzbank ajoutent que Riyad mettra à jour ses prix officiels pour le mois de janvier demain, 5 décembre. 'Selon une enquête de Bloomberg, la majorité des observateurs s'attendent à ce que le principal producteur de l'Opep augmente la décote dont profiteront ses clients asiatiques relativement aux prix internationaux'. Le cas échéant, 'il s'agirait d'une nouvelle de la bataille dans l'actuelle guerre des parts de marché' que se livrent les différents producteurs.
Les spécialistes se demandent aussi si les prix officiels saoudiens de janvier pour les Etats-Unis seront aussi avantageux que ceux de décembre. Pour Commerzbank, une telle annonce 'reviendrait à une déclaration de guerre aux producteurs américains de pétrole de schiste'.
Nombreuses sont les sources qui rapportent que dans la région du Bakken, dans l'Etat du Dakota du Nord, où se concentre une masse impressionnante d'exploitants de pétrole non conventionnels, les prix du baril en tête de puits sont un temps tombés sous les 50 dollars la semaine dernière.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les dernières informations provenant de la conjoncture américaine restent des plus porteuses. Comme le rappelle un analyste parisien, le Beige Book, qui compile des informations reçu par les 12 Fed régionales jusqu'au 24 novembre (avant les ventes de Thanksgiving), indique que l'économie a continué à croître en octobre et novembre. La majorité des chefs d'entreprises en contact avec les Feds, dans les 12 districts, sont optimistes sur l'activité dans les prochains mois.
Mieux encore, souligne le spécialiste : les mots 'moderate' ou 'modest' ont disparu de ce rapport pour décrire l'activité, du jamais vu dans un Beige Book depuis la crise financière.
Rappelons qu'en 2013, selon le BP Statiscal Yearbook, les Etats-Unis consommaient près de 19 millions de barils de pétrole chaque jour, soit 19,9% du total mondial, à comparer avec 14,5% pour l'Union européenne et 12,5% pour la Chine (avec Hong Kong). Et ce même si les pays non membres de l'OCDE, ce que recouvre essentiellement le monde émergent, absorbait alors 50,8% du total. Or la demande de pétrole est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.
Mais bien que le cours du brut ait déjà chuté de plus du tiers depuis le début de l'année, les facteurs baissiers sont loin d'avoir disparu. Comme le rappelle Aurel BGC, longtemps en hausse (lors de la séance d'hier, ndlr), le Brent s'est retourné à la baisse après une information du Wall-Street Journal selon lequel l'Arabie saoudite verrait les cours du brut se stabiliser autour de 60 dollars le baril.
Les analystes de Commerzbank ajoutent que Riyad mettra à jour ses prix officiels pour le mois de janvier demain, 5 décembre. 'Selon une enquête de Bloomberg, la majorité des observateurs s'attendent à ce que le principal producteur de l'Opep augmente la décote dont profiteront ses clients asiatiques relativement aux prix internationaux'. Le cas échéant, 'il s'agirait d'une nouvelle de la bataille dans l'actuelle guerre des parts de marché' que se livrent les différents producteurs.
Les spécialistes se demandent aussi si les prix officiels saoudiens de janvier pour les Etats-Unis seront aussi avantageux que ceux de décembre. Pour Commerzbank, une telle annonce 'reviendrait à une déclaration de guerre aux producteurs américains de pétrole de schiste'.
Nombreuses sont les sources qui rapportent que dans la région du Bakken, dans l'Etat du Dakota du Nord, où se concentre une masse impressionnante d'exploitants de pétrole non conventionnels, les prix du baril en tête de puits sont un temps tombés sous les 50 dollars la semaine dernière.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.