La croissance en France devrait rester quasi-inexistante cette année, à en croire le dernier diagnostic dressé par l'Insee.
D'après l'institut national de la statistique, l'économie française devrait à peine croître de 0,1% aux troisième et quatrième trimestres, ce qui porterait la croissance sur l'ensemble de l'année 2014 à +0,4%, soit le même niveau qu'en 2012 et 2013.
Dans une note de conjoncture intitulée 'la reprise différée', l'Insee dresse le portrait d'une économie hexagone 'sans éclat', confrontée à une demande étrangère 'peu dynamique' et à des freins au redémarrage de la demande intérieure.
D'après l'institut, la consommation des ménages ne devrait que peu augmenter d'ici la fin de l'année, avec un pouvoir d'achat appelé à progresser modérément (+0,8% sur l'ensemble de 2014 après une parfaire stabilité en 2013).
'L'investissement des entreprises, qui pâtit de la faiblesse récurrente de leurs perspectives, se replierait de nouveau', pronostique par ailleurs l'Insee.
Dans ce contexte morose, le taux de chômage devrait augmenter de 0,1 point sur le second semestre et atteindre 10,3% à la fin de l'année, soit le même niveau qu'à l'été 2013.
Petite lueur d'espoir d'après l'Insee, les entreprises européennes pourraient revoir à la hausse leurs anticipations de demande si la récente dépréciation de l'euro venait à se confirmer.
'De même, l'attitude résolue des autorités monétaires à éviter tout risque de déflation pourrait les inciter à augmenter un peu plus leur niveau de dépenses', conclut l'institut.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
D'après l'institut national de la statistique, l'économie française devrait à peine croître de 0,1% aux troisième et quatrième trimestres, ce qui porterait la croissance sur l'ensemble de l'année 2014 à +0,4%, soit le même niveau qu'en 2012 et 2013.
Dans une note de conjoncture intitulée 'la reprise différée', l'Insee dresse le portrait d'une économie hexagone 'sans éclat', confrontée à une demande étrangère 'peu dynamique' et à des freins au redémarrage de la demande intérieure.
D'après l'institut, la consommation des ménages ne devrait que peu augmenter d'ici la fin de l'année, avec un pouvoir d'achat appelé à progresser modérément (+0,8% sur l'ensemble de 2014 après une parfaire stabilité en 2013).
'L'investissement des entreprises, qui pâtit de la faiblesse récurrente de leurs perspectives, se replierait de nouveau', pronostique par ailleurs l'Insee.
Dans ce contexte morose, le taux de chômage devrait augmenter de 0,1 point sur le second semestre et atteindre 10,3% à la fin de l'année, soit le même niveau qu'à l'été 2013.
Petite lueur d'espoir d'après l'Insee, les entreprises européennes pourraient revoir à la hausse leurs anticipations de demande si la récente dépréciation de l'euro venait à se confirmer.
'De même, l'attitude résolue des autorités monétaires à éviter tout risque de déflation pourrait les inciter à augmenter un peu plus leur niveau de dépenses', conclut l'institut.
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