PARIS (Reuters) - Le président du Medef, Pierre Gattaz, a regretté mercredi d'avoir qualifié de "terroristes" les méthodes de la CGT dans la contestation contre la loi Travail mais a maintenu qu'il s'agissait selon lui de procédés dignes de "voyous".
L'utilisation de ce qualificatif lui avait valu les critiques d'une grande partie de la classe politique, dont le Premier ministre Manuel Valls, et une plainte en diffamation du numéro un de la CGT, Philippe Martinez.
"Ce mot a été mal compris et peut choquer, notamment les personnes qui ont été touchées par les événements récents qui ont endeuillé notre pays. Ce n’était évidemment pas mon intention. Le mot terrorisme était donc inadapté dans ce contexte", déclare Pierre Gattaz dans un communiqué.
"Mais les méthodes de voyous employées par la CGT doivent cesser : menacer les salariés et les chefs d’entreprise, chanter que 'les patrons, ça ne mérite que la pendaison', revendiquer de 'bloquer l’activité économique' d’une région ou d’un pays, parler de 'terrorisme patronal' dans ses tracts, ce sont des actes qu’il faut dénoncer et qui démontrent une conception affligeante du dialogue social."
(Yves Clarisse)