Vendredi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance juillet se tassait de 0,5% à 64,8 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 0,8% à 60,3 dollars.
'Les cours du pétrole ont reculé hier, en partie sous l'effet de prises de bénéfice après deux séances de forte hausse. Le rebond du billet vert face à un panier de devises a servi de prétexte à cette baisse des cours', expliquent ce matin les analystes d'un bureau d'études parisien. Ce mouvement semble se poursuivre aujourd'hui.
Le fait que selon l'Agence internationale de l'énergie, les Etats-Unis aient été le premier producteur de pétrole en 2014, pourrait aussi peser. D'autant que selon les statistiques du Département américain de l'énergie, les extractions américaines d'or noir continuent de marquer des sommets de plus de 40 ans.
Enfin, terminent les analystes de Commerzbank (XETRA:CBKG), la hausse récente des cours du brut repose sur l'hypothèse que la surproduction actuelle, de l'ordre de deux millions de barils/jour puisque l'Opep produit 31,3 millions de barils/jour, soit plus que ses quotas officiels de 30 millions, se réduira durant le second semestre.
L'Arabie saoudite ayant déclaré qu'elle adapterait sa production à la demande (et donc qu'elle l'augmenterait si l'appétit pour le baril venait à croître), l'ajustement du marché reposerait donc sur les pays extérieurs au cartel pétrolier, Russie et Etats-Unis en tête. A suivre.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Les cours du pétrole ont reculé hier, en partie sous l'effet de prises de bénéfice après deux séances de forte hausse. Le rebond du billet vert face à un panier de devises a servi de prétexte à cette baisse des cours', expliquent ce matin les analystes d'un bureau d'études parisien. Ce mouvement semble se poursuivre aujourd'hui.
Le fait que selon l'Agence internationale de l'énergie, les Etats-Unis aient été le premier producteur de pétrole en 2014, pourrait aussi peser. D'autant que selon les statistiques du Département américain de l'énergie, les extractions américaines d'or noir continuent de marquer des sommets de plus de 40 ans.
Enfin, terminent les analystes de Commerzbank (XETRA:CBKG), la hausse récente des cours du brut repose sur l'hypothèse que la surproduction actuelle, de l'ordre de deux millions de barils/jour puisque l'Opep produit 31,3 millions de barils/jour, soit plus que ses quotas officiels de 30 millions, se réduira durant le second semestre.
L'Arabie saoudite ayant déclaré qu'elle adapterait sa production à la demande (et donc qu'elle l'augmenterait si l'appétit pour le baril venait à croître), l'ajustement du marché reposerait donc sur les pays extérieurs au cartel pétrolier, Russie et Etats-Unis en tête. A suivre.
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