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L'Ukraine et le psychodrame grec s'invitent au G7 en Bavière

Publié le 07/06/2015 15:15
Mis à jour le 07/06/2015 15:30
Tour de table des dirigeants au G7 lors de leur session de travail le 7 juin 2015 au chateau d'Elmau, près de Garmisch-Partenkirchen (Photo ALAIN JOCARD. POOL)

Tour de table des dirigeants au G7 lors de leur session de travail le 7 juin 2015 au chateau d'Elmau, près de Garmisch-Partenkirchen (Photo ALAIN JOCARD. POOL)

Berlin, Washington et Bruxelles ont affiché dimanche leur unité face à Moscou sur le dossier ukrainien alors que les négociations piétinaient toujours sur le renflouement de la Grèce, au démarrage d'un sommet du G7 en Allemagne.

Soulignant les nombreuses convergences de vues entre les Etats-Unis et l'Allemagne et célébrant l'amitié entre les deux nations, M. Obama a insisté sur la nécessité de faire face à l'"agression" russe dans l'est de l'Ukraine.

En l'absence du président russe Vladimir Poutine, exclu de ce format de rencontre depuis que son pays a annexé la Crimée en mars 2014, l'exécutif américain insiste sur la nécessité de maintenir les sanctions contre Moscou, accusé de soutenir la rébellion dans l'Est séparatiste.

M. Obama s'exprimait dans le petit village de Krün, juste avant le début du sommet du G7 dans un château situé sur cette commune. Il y a été chaleureusement accueilli par Mme Merkel sous un beau soleil par des Bavarois en costume traditionnel - culottes de peau pour les hommes, robes colorées pour les femmes.

D'humeur badine, le président américain s'est répandu en louanges pour les spécialités locales, bière et saucisses.

Dans une conférence de presse séparée, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a appelé le G7 à "confirmer son unité" sur les sanctions contre la Russie. "Si quelqu'un veut reconsidérer cette politique, ce ne pourra être que pour la renforcer", a-t-il dit.

La chancelière allemande recevait à partir de 11H00 GMT le reste de ses prestigieux invités - le président français François Hollande, le Premier ministre britannique David Cameron, le président du Conseil italien Matteo Renzi, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et son homologue canadien Stephen Harper - pour le sommet proprement dit au château d'Elmau, un hôtel de grand luxe.

Le ballet des hélicoptères amenant les délégations vers Elmau était incessant dans un ciel impeccablement bleu au-dessus des impressionnants sommets enneigés des Alpes. Plus de 22.000 policiers sont mobilisés autour du G7. Dimanche quelques manifestations étaient en cours dans les communes voisines, dans le calme.

- Attentes envers la Grèce -

M. Obama a évoqué la nécessité pour les partenaires du G7 de se pencher sur les moyens de "maintenir une Union européenne forte et propère", dans une allusion à peine voilée au dossier grec qui continuait de piétiner.

Egalement présent, le président de la Commission européenne, a appelé Athènes à présenter rapidement de nouvelles propositions de réformes.

Le Premier ministre grec "Alexis Tsipras, mon ami, m'avait promis que d'ici jeudi soir (dernier) il me présenterait une proposition alternative (....). Je n'ai jamais reçu cette proposition alternative", a déclaré M. Juncker.

La Grèce négocie depuis des mois avec la Commission européenne, le FMI et la BCE, qui lui réclament des réformes structurelles en échange de milliards d'euros d'aides financières.

Ces derniers jours propositions grecques et contre-propositions des institutions ont été échangées, M. Juncker lui-même se mettant à la manoeuvre pour faire avancer les choses alors que les caisses de la Grèce sont vides alors que le pays doit faire face prochainement à des échéances de remboursement.

Mais M. Tsipras a rejeté les propositions des institutions comme "absurdes", et dimanche dans un entretien au journal Proto Thema son ministre des Finances Yanis Varoufakis les a jugées "limite insultantes".

M. Tsipras, coincé entre les exigences des institutions et les promesses antiaustérité faites à ses électeurs, s'est entretenu samedi soir avec M. Hollande et Mme Merkel. Le sujet sera aussi évoqué en marge d'un sommet UE-Amérique Latine à Bruxelles la semaine prochaine, a indiqué M. Juncker.

Le duo franco-allemand s'implique directement pour éviter un défaut de paiement de la Grèce qui pourrait conduire à une sortie de la zone euro, scénario catastrophe. Les Etats-Unis notamment appellent instamment les Européens à ne pas prendre inconsidérément le risque d'un "Grexit".

"Le temps file et les conséquences seraient dramatiques", a jugé dans un entretien au journal allemand Welt am Sonntag le président du Parlement européen, Martin Schulz. L'UE est "prête à aller très loin" pour trouver une solution, a-t-il assuré.

Une autre actrice clé du dossier, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, sera au château d'Elmau lundi.

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