Thomas Barkin, président de la Réserve fédérale de Richmond, a indiqué que les pratiques des entreprises américaines en matière d'emploi risquaient de changer, suggérant que la tendance actuelle à la baisse des embauches et des licenciements pourrait ne pas être durable. M. Barkin a exprimé la crainte que les entreprises ne s'orientent vers une augmentation des licenciements si les conditions économiques se détériorent.
Lors d'une récente apparition dans le podcast "Odd Lots" de Bloomberg, enregistré lors d'un symposium économique de la Réserve fédérale vendredi et publié aujourd'hui, M. Barkin a évoqué l'équilibre délicat du marché de l'emploi.
Si les entreprises ont été prudentes en matière d'embauche, elles ont également hésité à se séparer de leurs employés. Il en résulte une situation de "faible embauche et faible licenciement" qui, selon M. Barkin, ne devrait pas durer indéfiniment. Selon lui, on assisterait soit à une reprise des embauches, soit à une augmentation des licenciements.
Le taux de chômage est une question cruciale pour la Réserve fédérale, puisqu'il a atteint 4,3 % cette année. Cette hausse est attribuée à un ralentissement des embauches et à un plus grand nombre de personnes entrant sur le marché du travail plutôt qu'à une augmentation des licenciements. Pour contrer les risques potentiels pour l'emploi, la Fed envisage de réduire les taux d'intérêt lors de sa prochaine réunion des 17 et 18 septembre.
M. Barkin, qui sera membre votant du comité de fixation des taux de la Fed en 2024, est favorable à une approche prudente de "test et apprentissage" en matière de réduction des taux. Il a laissé entendre qu'il était favorable à une réduction modeste d'un quart de point de pourcentage plutôt qu'à une baisse plus agressive d'un demi-point de pourcentage.
Sa position tient compte du taux d'inflation actuel, qui est supérieur d'un demi-point de pourcentage à l'objectif de 2 % de la Fed. Les baisses de taux pourraient potentiellement alimenter davantage l'inflation en augmentant la demande de logements et d'autres biens.
Toutefois, M. Barkin s'est montré de plus en plus confiant dans l'atténuation des pressions inflationnistes, observant que la tendance à la baisse de l'inflation est constante depuis quatre mois et qu'elle s'est étendue à différents secteurs, et pas seulement à celui des biens. Cette désinflation généralisée a réduit les craintes d'une reprise de l'inflation.
Les actions de la Fed sont suivies de près car elle navigue entre le maintien de la croissance de l'emploi et le contrôle de l'inflation. Les décisions prises lors de la réunion de septembre de la banque centrale seront déterminantes pour l'orientation de l'économie américaine face à l'évolution de la dynamique de l'emploi.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.