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Quand Léze, Colin et Andrew vinifient pour la première fois à Saint-Emilion

Publié le 06/10/2018 11:30
Mis à jour le 06/10/2018 12:15
Les vendanges au Château Angélus, le 4 octobre 2018 à Saint-Emilion, en Gironde (Photo GEORGES GOBET. AFP)

"C'est mon rêve depuis l'âge de 11 ans de faire du vin en France!", lance Léze Herholdt en polo marron estampillé Château Angélus. Pour ses premières vendanges à l'étranger, la jeune Sud-Africaine vinifie à Saint-Emilion (Gironde) en compagnie de cinq autres stagiaires internationaux.

En haut des cuves, cette nouvelle diplômée en viticulture et œnologie tient le tuyau pour le remontage, tandis qu'en bas, ses collègues américain et italien, Andrew et Roberto, actionnent la pompe pour que le jus de raisin, bien violet, arrose le marc.

"Les vendanges se passent super bien. La qualité est vraiment bonne, il y un équilibre parfait: l'acidité, le sucre...", constate Léze, heureuse de tester durant ces trois mois de stage de nouvelles techniques en France.

Dans les vignes, sous un soleil digne de l'Afrique du Sud mais avec des nuits plus fraîches bénéfiques aux raisins, les stagiaires goûtent le cabernet franc avant le début de la récolte lundi. Celle des merlots vient de s'achever.

"Goûter les raisins, c'est juger la qualité. C'est important de connaître la matière première. A partir de là, on va adapter notre façon de vinifier", explique la directrice technique et ancienne stagiaire, Emmanuelle D'Aligny-Fulchi.

Cette année, malgré la grêle et une forte pression de mildiou bloquée par la sécheresse de l'été, la météo très clémente pendant les vendanges permet de ramasser les grappes de raisin à la maturité souhaitée.

"On a ramassé toutes les parcelles de merlot à l'équilibre que l'on souhaitait obtenir. Cela arrive une fois tous les dix ans", note cette oenologue.

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Le raisin ramassé, les stagiaires goûtent de nouveau devant les cuves en fermentation le millésime en préparation.

Qu'ils soient australien, argentin ou américain, la raison qui les a poussés à venir jusqu'ici est la même: "travailler à Bordeaux, c'est une grande opportunité", souligne le Sud-Africain Colin Austin qui, en reconversion professionnelle, effectue ses premières vendanges en France.

- "Bordeaux, c'est une référence" -

"C'est une référence, comme en Bourgogne. Il y a la culture du vin rouge, de grandes surfaces et une grande qualité", renchérit Sofia Calad, étudiante à Bordeaux après avoir obtenu son diplôme d'oenologie en Argentine.

Le Californien Andrew Catanio, 25 ans, alterne les vendanges entre les hémisphères nord et sud. "J'ai fait de nombreuses récoltes en Californie puis en début d'année en Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande et Australie. Je compte travailler à l'étranger encore un an. Mon but est de faire mon propre vin ou d'être embauché dans un domaine, probablement en Californie", explique le jeune Américain.

Côté Angélus, la venue de ces diplômés, souvent recommandés par d'anciens stagiaires devenus "winemaker" dans leur pays, est "enrichissante pour les deux parties", selon le copropriétaire du château, Hubert de Boüard.

"Je continue à apprendre avec eux. Ils arrivent avec un oeil neuf, des techniques différentes. Ce sont des échanges croisés" et "pour nos équipes, cela les amène à s'ouvrir l'esprit", estime celui qui a été lui-même stagiaire à l'étranger.

Depuis 30 ans, le Château Angélus, tout comme d'autres propriétés viticoles dans le bordelais, accueille de jeunes diplômés étrangers. A tel point que Hubert de Boüard a investi en Afrique du Sud, sur les conseils d'anciens stagiaires qui y travaillent aujourd'hui.

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Les jeunes diplômés français ne sont pas en reste non plus. Ils n'hésitent pas aujourd'hui à parcourir le monde, attirés notamment par les Etats-Unis.

Aller à l'étranger est "assez courant", constate Gilles de Revel de l'Institut des sciences de la vigne et du vin (ISVV, Université de Bordeaux) et permet d'engranger des expériences "très très intéressantes pour leur CV".

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