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Takata/Airbags: des employés américains s'étaient inquiétés de tricheries

Publié le 25/11/2015 08:13
Un airbag déclenché dans un véhicule (Photo Joe Raedle. Getty)
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Un airbag déclenché dans un véhicule (Photo Joe Raedle. Getty)

Des employés américains de l'équipementier automobile japonais Takata, condamné début novembre aux Etats-Unis à une amende sans précédent dans un scandale meurtrier d'airbags défectueux, s'étaient inquiétés dès 2000 de tricheries envers leurs clients, a rapporté mardi le Wall Street Journal.

Depuis plusieurs mois, Takata est au coeur d'un vaste scandale international en raison de certains de ses airbags qui explosent même en cas de collision mineure, projetant alors des fragments de métal et de plastique sur le conducteur ou le passager. Huit décès sont attribués à ce défaut dans le monde, dont 7 aux Etats-Unis, ainsi que des centaines de blessés.

Début novembre, le groupe a écopé d'une amende civile sans précédent de 200 millions de dollars aux Etats-Unis, dont 130 avec sursis, pour avoir persisté à vendre des produits défectueux "pendant des années" sans avoir ordonné de rappels "en temps utile".

Or, d'après le WSJ, qui se base sur des documents internes à Takata, des employés américains avaient remarqué dès 2000 des dissimulations au constructeur automobile japonais Honda, alors premier client du groupe, au sujet de dysfonctionnements enregistrés lors de tests de composants d'airbags.

Les documents montreraient que de telles inquiétudes ont refait surface pendant la décennie 2000, notamment de la part d'un ingénieur américain qui a explicitement évoqué en 2005 des "fraudes" pratiquées "au-delà du raisonnable", en blâmant des cultures d'entreprises différentes au Japon et aux Etats-Unis.

Le WSJ a précisé que Takata avait reconnu de telles dissimulations, mais avait précisé qu'elles n'étaient pas liées aux cas d'explosions d'airbags.

Honda a annoncé en novembre qu'il n'utiliserait plus de gonfleurs d'airbags Takata, avant d'être imité de façon plus ou moins systématique par les japonais Nissan (T:7201) et Toyota (T:7203), puis, encore mardi, par l'américain Ford.

Très malmené depuis l'amende du début du mois, le titre de Takata, une entreprise octogénaire qui emploie quelque 49.000 salariés à travers le monde, a encore souffert mardi à la Bourse de Tokyo.

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