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TF1 et M6 repartent à l'assaut du CSA pour rendre LCI et Paris Première gratuites

Publié le 14/09/2015 20:12
Logo de la chaîne LCI, le 29 juillet 2014, à l'entrée de la tour TF1 à Boulogne-Billancourt, près de Paris (Photo Kenzo TRIBOUILLARD. AFP)
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Logo de la chaîne LCI, le 29 juillet 2014, à l'entrée de la tour TF1 à Boulogne-Billancourt, près de Paris (Photo Kenzo TRIBOUILLARD. AFP)

TF1 (PARIS:TFFP) et M6 sont reparties lundi à l'assaut du CSA pour obtenir le passage en gratuit de LCI et de Paris Première, s'appuyant sur les changements intervenus dans le paysage audiovisuel depuis un an.

Depuis le refus du CSA en 2014, "tout a changé", a lancé Nonce Paolini, PDG de TF1, venu défendre lui-même sa chaîne d'info lors d'une audition publique devant les membres du régulateur de l'audiovisuel.

Pour LCI comme pour la chaîne culturelle Paris Première, il s'agit d'une seconde chance après l'annulation par le Conseil d'Etat du refus initial du CSA pour une question de procédure. Le gendarme de l'audiovisuel doit rendre sa nouvelle décision d'ici à la fin de l'année.

"La crainte de voir LCI mettre en péril des acteurs réputés fragiles est désormais écartée", a estimé le patron de TF1. Le CSA avait motivé son refus par la crainte d'une déstabilisation des deux chaînes d'info existantes, BFMTV (NextRadioTV) et iTélé (groupe Canal+).

Or cet été, NextRadioTV a décidé de se vendre au géant des télécoms et des médias Altice (AMS:ATCE) (SFR, Numéricable, Libération, L'Express) de Patrick Drahi. De leur côté Canal+ et iTélé ont été reprises en main par Vincent Bolloré ( Vivendi (PARIS:VIV)) qui compte bien les dynamiser.

Dans les deux cas ce sont "des groupes puissants, qui investissent", a souligné Nonce Paolini.

Nicolas de Tavernost, le patron de M6, a adopté la même ligne de défense pour Paris Première, faisant valoir que sa chaîne ne risquait plus de fragiliser les chaînes D8 (groupe Canal+) et Numéro 23.

- LCI veut ralentir le flux d'infos -

Numéro 23 est en passe d'être vendue pour 90 millions d'euros à NextRadioTV, un prix qui "montre que cette chaîne n'a pas la fragilité" évoquée l'an dernier. Et D8 "est la chaîne leader de la TNT", en part d'audience, a-t-il ajouté.

Concernant son projet éditorial, TF1 a affirmé que LCI serait radicalement différente de BFMTV, avec seulement "un quart" du temps d'antenne consacré à l'actualité en continu, contre 51% sur BFMTV et 47% pour iTélé.

"Le parti pris est de ralentir le rythme du flux d'informations, casser la spirale du flot d'images. On ne fera pas cette course-là", a expliqué la directrice de l'information Catherine Nayl.

M6 a elle souligné les ambitions culturelles de Paris Première, qui fêtera ses 30 ans en 2016, avec pour objectif 1,5% de part d'audience et 50 millions de recettes publicitaires par an.

Côté recettes, TF1 et M6 estiment que le marché publicitaire s'est stabilisé avec des perspectives de hausse, et pourrait donc absorber l'arrivée des deux chaînes.

Les deux groupes ont averti que les deux chaînes n'avaient pas d'avenir si elles ne passaient pas au gratuit.

Troisième groupe auditionné lundi, Canal+ a profité de son audition pour sa chaîne Planète+, pour réclamer au CSA le rejet des demandes de TF1 et M6. Une LCI gratuite fera perdre à iTélé "15 à 20% de son chiffre d'affaires, avec des pertes de 20 millions par an", a prédit le président du directoire Jean-Christophe Thiéry.

Canal+ aurait aussi beaucoup à perdre si les deux chaînes n'étaient plus payantes puisqu'il les vend, via sa filiale CanalSat.

Ce bouquet - mini-pack - qui regroupe les chaînes de la TNT payante que sont LCI et Paris Première, rapporte 50 millions d'euros par an au groupe, a précisé le numéro deux de Canal+, Maxime Saada. CanalSat serait même prête à augmenter les montants versés aux deux chaînes pour qu'elles restent sur ce bouquet payant.

Le groupe a enfin souhaité que Planète+ reste payante à condition que les deux autres le demeurent.

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