Wall Street et les actions mondiales ont connu mercredi leur pire journée depuis 2022, laissant les investisseurs perplexes face à ce soudain repli des marchés. Cette baisse survient après que les marchés ont atteint des sommets inégalés au début du mois de juillet. La chute a été importante parmi les grandes capitalisations boursières, bien qu'elle ait été modeste par rapport aux secousses historiques du marché.
Les théories abondent quant à la cause de cette chute, les facteurs potentiels allant des incertitudes pré-électorales aux États-Unis au ralentissement économique de la Chine, en passant par des rapports de bénéfices spécifiques tels que ceux de Tesla (NASDAQ:TSLA) et les fluctuations du yen japonais. Malgré ces spéculations, il n'y a pas eu de catalyseur clair pour le comportement du marché mercredi.
Il est intéressant de noter que la nervosité du marché n'est pas due aux inquiétudes concernant les taux d'intérêt, qui ont été au cœur des réactions du marché à la même époque l'année dernière et à nouveau en avril. Au contraire, il semble y avoir eu un déplacement des actions vers les obligations, coïncidant avec les attentes d'un assouplissement de la politique de la Réserve fédérale, comme en témoignent la baisse des rendements des bons du Trésor et les réductions de taux par les banques centrales en Chine et au Canada.
Les rapports sur les bénéfices des entreprises ont été solides, le S&P 500 affichant jusqu'à présent une croissance des bénéfices de 11,6 %, dépassant ainsi les estimations du 1er juillet. Les analystes prévoient également une nouvelle accélération à environ 15 % pour l'année civile 2025. Un gestionnaire de portefeuille de Janus Henderson Investors a indiqué que les perspectives n'avaient pas changé de manière significative sur la base des premiers rapports.
L'économie américaine a également fait preuve de résilience, avec un taux de croissance plus élevé que prévu de 2,8 % au deuxième trimestre, soutenu par les dépenses de consommation et les investissements des entreprises, ainsi que par une baisse de l'inflation.
Toutefois, les prochaines élections américaines de novembre introduisent un élément d'incertitude. Un stratège macro mondial de State Street Global Markets a observé que l'évolution des prévisions électorales, en particulier avec la vice-présidente Kamala Harris qui apparaît comme un adversaire redoutable de l'ancien président Donald Trump, a conduit les investisseurs à ajuster leurs positions.
Les spéculations autour des préférences politiques de Harris pour des impôts sur les sociétés et des réglementations plus élevés ont augmenté, certains évoquant même la possibilité d'un balayage démocrate de la Maison Blanche et du Congrès.
La prochaine réunion de la Réserve fédérale est prévue pour la semaine prochaine, et l'on s'attend à une baisse des taux d'intérêt d'ici septembre. Un rapport national sur l'emploi, attendu vendredi, retient également l'attention.
Alors qu'aucune action n'est attendue de la part de la Fed mercredi, l'ancien président de la Fed de New York, Bill Dudley, a plaidé en faveur d'une réduction immédiate des taux dans un article d'opinion publié par Bloomberg, citant le refroidissement des marchés de l'emploi et les risques de récession.
Alors que les marchés sont aux prises avec ces développements, il semble que le récent malaise face aux actions chères pourrait être le signe d'un marché trop habitué à la perfection et qui se méfie désormais de son propre optimisme.
Le véritable test pourrait avoir lieu lorsque les investisseurs et les analystes continueront à surveiller les indicateurs de la santé économique et les décisions politiques dans les semaines à venir.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.