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Crise bancaire 2.0 : Super effondrement en vue - le piège de l'inflation se referme

Publié le 06/04/2023 16:39
© Investing.com

Investing.com - Pendant des années, les pays industrialisés ont été victimes d'une inflation trop faible, raison pour laquelle les banques centrales ont décidé de mettre en œuvre une politique monétaire ultra-accommodante. Et alors que les marchés étaient inondés de billets frais pour le plus grand plaisir des investisseurs, l'effondrement des chaînes d'approvisionnement et l'explosion des prix de l'énergie dans le sillage de la pandémie et de la guerre Russie-Ukraine ont permis d'atteindre des taux d'inflation à deux chiffres entre-temps.

Ce dont le monde occidental manquait au départ, il en a désormais décidément trop. Les banques centrales comme la Fed et la BCE ont mis du temps à réaliser ce qui se passait sous leurs yeux, raison pour laquelle elles ont dû réagir beaucoup trop tard, de manière beaucoup trop extrême, en augmentant rapidement les taux d'intérêt.

Cela n'a pas été sans conséquences, car le mois dernier, cinq banques ont dû cesser leurs activités ou être sauvées en l'espace de onze jours seulement. Mais ceux qui pensent que tous les freins à la fête sont ainsi levés et que le rallye apparemment incessant des marchés boursiers se poursuit se trompent lourdement, comme l'a expliqué James G. Rickards, économiste et banquier d'investissement avec 40 ans d'expérience à Wall Street.

Selon lui, le problème est que ni le président de la Fed, Jerome Powell, ni la secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, ne comprennent vraiment ce qui se passe actuellement.

La crise bancaire dont on parle tant n'est qu'un symptôme, car au cœur de l'affaire "il s'agit d'une crise causée par un manque de garanties sous forme d'obligations d'État américaines pour couvrir les positions sur produits dérivés et par un rétrécissement des bilans en conséquence du manque de garanties".

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Mais ce déséquilibre ne peut pas être résolu simplement en imprimant de l'argent via l'émission d'obligations d'État. "Nous approchons du point où le Trésor n'a plus d'argent et où le plafond de la dette fixé par la loi rend impossible l'obtention de nouveaux emprunts. Le Congrès est-il prêt à relever le plafond de la dette ? Non. C'est le jeu habituel entre démocrates et républicains, où aucune solution n'est en vue".

Les marchés financiers internationaux se trouvent ainsi à la croisée des chemins, ce qui pourrait entraîner des bouleversements bien plus importants. Rétrospectivement, selon Rickards, le monde n'a été confronté à une situation d'une telle ampleur que deux fois au cours des 50 dernières années :

"La crise de 1998 a atteint son stade aigu le 28 septembre 1998, juste avant le sauvetage de LTCM. Nous n'étions plus qu'à quelques heures de la fermeture de toutes les bourses d'actions et d'obligations du monde".

Cette crise a pris naissance en juin 1997, lorsque le baht thaïlandais s'est mis à dégringoler, provoquant une fuite massive des capitaux qui a également touché la Russie. Rickards fait remarquer :

"Il a fallu quinze mois pour qu'une crise sérieuse se transforme en menace existentielle".

Il en a été de même pour la crise des crédits hypothécaires à risque, qui a débuté au printemps 2007 avec l'annonce par HSBC (LON:HSBA) que les pertes liées à ses activités hypothécaires étaient supérieures aux prévisions. S'est poursuivie à l'été 2007 avec l'effondrement de "deux fonds hypothécaires à haut rendement de Bear Stearns et la fermeture d'un fonds monétaire de la Société Générale". A culminé avec la chute de Lehman Brothers en 2008 et a eu des répercussions directes jusqu'en mars 2009.

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"Commençant avec l'annonce de HSBC, la panique des subprimes et les effets domino ont duré vingt-quatre mois, de mars 2007 à mars 2009".

Deux crises bien documentées, dont nous connaissons le déroulement, mais dont nous ne voulons pas imaginer que quelque chose de similaire nous attend. Rickards poursuit :

"Si l'on compare les deux exemples (1998, 2008), la durée moyenne de ces crises financières est d'environ vingt mois. La crise actuelle n'a qu'un mois. Elle ne devrait donc en être qu'à ses débuts".

La grande différence entre 2023 et les deux crises financières précédentes est que tout va beaucoup plus vite aujourd'hui. Rickards utilise l'exemple d'une transaction d'un milliard de dollars qui peut être déclenchée avec un simple iPhone pendant que l'on attend sa commande chez McDonalds (NYSE :MCD).

Rickards est certain que si les gens perdent leur confiance dans le système bancaire américain, ce ne sont pas seulement les banques qui tombent. La fuite du dollar mettrait en marche un train qui toucherait le monde entier à une vitesse époustouflante.

"La question la plus importante est la suivante : La crise est-elle terminée ? La Fed a-t-elle fait suffisamment d'efforts pour convaincre les épargnants que le système est sain ? La panique est-elle retombée ?

La réponse est non, la panique ne fait que commencer".

Par Marco Oehrl

Derniers commentaires

La prchaine banque européenne qui pourrait etre en difficulté sera Irlandaise :Selon les données de la fin de l'année 2020 publiées par le département du Trésor américain, le pays européen détenant la plus importante dette publique américaine était l'Irlande, avec environ 329 milliards de dollars de dette.
De nombreux pays détiennent de la dette américaine, car les bons du Trésor américain sont considérés comme un investissement sûr et liquide. Les principaux détenteurs étrangers de la dette publique américaine sont :Le Japon : Avec une dette de plus de 1,27 billion de dollars, le Japon est le plus grand détenteur étranger de la dette américaine.La Chine : La Chine est le deuxième plus grand détenteur de la dette américaine, avec une dette d'environ 1,07 billion de dollars.Le Royaume-Uni : Le Royaume-Uni est le troisième plus grand détenteur de la dette américaine, avec une dette d'environ 455 milliards de dollars.L'Irlande : L'Irlande est le quatrième plus grand détenteur de la dette américaine, avec une dette d'environ 271 milliards de dollars.Le Brésil : Le Brésil est le cinquième plus grand détenteur de la dette américaine, avec une dette d'environ 264 milliards de dollars.D'autres pays comme la Suisse, le Luxembourg, la Corée du Sud et Taïwan détiennent également des mon
Donc on a l’annee tranquille bon ca va no stress cette annee on verra l’annee prochaine
Quand je voie les commentaires Bullish plutôt arrogants, je me dit que certains ont fait la betise d’acheter sur les niveaux actuels 😬😬
Pas crédible James G. Rickards car trop orgueilleux : "Selon lui, le problème est que ni le président de la Fed, Jerome Powell, ni la secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, ne comprennent vraiment ce qui se passe actuellement."
Ils ont intérêt de sécuriser en urgence les fonds afin de ne pas se retrouver dans un engrenage de prudence et de fort retrait. Cet engrenage a cette échelle avec les outils de nos jours déclencheront des ondes de chocs dans le monde entier.
Il faut réguler les banques et surtout les banques centrales.
la fed et la BCE n'ont rien compris, mais lui a tout compris ! vendez, les petits, les gros achètent !
Sur le rythme, on peut discuter, mais sur la place du $ dans les échanges mondiaux la messe sera dite bientôt. C’est une évidence indiscutable et les conséquences pour la dominance US seront dramatiques.
mdrrrr la bataille de l'ego ^^----- euh on tord et moi j'ai raison ahahahah alors l'article parle de l'inflation pre covid pi mélange le tout avec le confinement en chine et la guerre RU , tout en disant un inflation a 2 chiffre ?! mm mm ahah pi biensur on rajoute un soupçon de crises de 2008 et avant 2000 histoire de ^^------------------ et pour finir biensur ce sont les épargnant qui font le marches mondial ,cbien connu ahahahahahah
Ma reponse en deux mots a cet article qui prêche une fois de plus le narratif de la peur pour bien faire fliper tout le monde notamment les aveugles… en 2 mots… C’est Bull!!!!!!!!
les graph rien que les graph ...
Ceux qui oublient l'histoire sont voués à la reproduire.
et ceux qui regardent dans le rétroviseur se plantent dans le mur !
tu n’est pas obligé de rester bloqué à regarder le rétroviseur, tu peux aussi juste donner des coups d’oeil pour comprendre se qui se passe derrière sans pour autant ne pas voir ce quil se passe devant 🙂
l'histoire est un perpétuel recommencement
Ce n'est pas parce que quelques petites banques US ont fait n'importe quoi qu'il faut parler de crise bancaire. Ce sont des cas particuliers. Il n'y a pas de crise bancaire. Les banques se portent très bien. Elles n'ont jamais gagné autant d'argent. Et elles n'ont jamais été aussi solides.
Il y a un très bon entretien de Jacques de Larosière (ancien directeur du FMI) sur la politique monétaire depuis les années 2000. On a fait n'importe quoi. Et à chaque fois que l'on fait n'importe quoi avec la monnaie, ça se traduit par un enrichissement de certains (ici, les 10% exposés aux marchés), une paupérisation de masse (loyers qui augmentent, énergie, bouffe) et des conditions de travail dégradée car si une action valait 100 et vaut désormais 1000 il faut non plus 5e de profit mais 50e pour verser le rendement de 5% attendu par l'actionnaire.
La suite me donnera tort ? Je décris la situation actuelle. Je ne fais pas de prévisions. Je n'ai pas de boulle de cristal. Mais toi non plus.
Vos commentaires confirment qu'il y a une crise de confiance. Mais pas une crise bancaire. Plutôt un climat général de défiance.
20 mois de crise, ok, et après, c'est reparti...
Tous les croyants optimistes cac à 12000p etccc vous verrez… krach soon tout le monde va se cacher sous sa couette…..
Igor Scheydecker Rejoint: 10/02/22
Maman j’ai peur 😮💩
Encore un article à deux balles
mais tout cela sera annulé par la Guerre Mondiale qui va bientôt intervenir et notre argent sera fondu dans des obus
« Et tous les cons vont à la ville » disait mon Grand Père. Je préfère la marmotte et le chocolat.
Encore une dimension du nombre de baril de pétrole et tout saute
l'inflation est Roi
je ne partage pas cette analyse
Et pourquoi ? Je pense qu’il faut sortir du mouvement de masse et realiser ce qu’il se passe, tout le monde garde la tete dans le guidon en se disant « jusqu’ici tout va bien » 3 banques US qui font faillites en moins d’une semaine ne sont que des symptomes d’une maladie bien plus profonde et ceux ne sont surement pas des évènements à banaliser
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