Baisser la production pour faire remonter les prix... À partir du 1er mai, les plus grands producteurs de pétrole du monde réduiront leur production de 9,7 millions de barils par jour, la plus importante baisse de production jamais enregistrée.
Cette coordination rare au niveau mondial sur le marché pétrolier intervient alors que le secteur de l'énergie n'a jamais fait face à une chute aussi soudaine de la demande.
Selon les derniers tweets de Donald Trump, qui remercie la Russie et l'Arabie Saoudite, la baisse de production envisagée serait même de 20 millions de barils par jour.
Washington a fait pression sur l'Arabie saoudite pour obtenir un accord, menaçant de taxes douanières sur ses exportations de pétrole et même un retrait possible de son aide militaire à ce qui est l'un de ses plus anciens alliés au Moyen-Orient.
Robin Mills, analyste pétrolier : "Et c'est un peu hypocrite parce que, le pays qui a augmenté sa production de pétrole ces dernières années a été les États-Unis, pas l'Arabie saoudite ou la Russie."
Mais plusieurs experts craignent que cette baisse de la production ne suffise pas pour contrer les effets profonds de la crise et que le marché reste saturé de brut pour le reste de l'année.