Investing.com - Le PDG et fondateur de WeWork, Adam Neumann, pourrait suivre l'exemple de Travis Kalanick d'Uber (NYSE:UBER), et le ralentissement de la fabrication dans le monde ne semble pas se terminer. Voici ce que vous devez savoir sur les marchés financiers le lundi 23 septembre.
1. Softbank (T:9984) cherche le bouton du siège éjectable
Softbank (T:9984), le plus grand actionnaire extérieur de We Company, demande que le PDG et fondateur, Adam Neumann, soit remplacé par le directeur général de WeWork, le fournisseur déficitaire d’espaces de travail partagés.
Le Financial Times a rapporté que Softbank (T:9984) avait perdu patience face au comportement erratique et au leadership de Neumann, ce qui a entraîné des retards dans l’introduction en bourse de la société. Cette opération fait écho aux événements survenus chez Uber Technologies (NYSE: UBER) il y a deux ans, lorsque son fondateur, Travis Kalanick, a été contraint de quitter son poste par des investisseurs extérieurs.
À part WeWork, la semaine va être lourde pour les introductions en bourse. Le fabricant de vélos d’exercice, Peloton, aurait également du mal à susciter l’intérêt. L'IPO AB Inbev en Asie et le groupe européen de logiciels TeamViewer devraient également avoir lieu au cours de la semaine.
2. Les PMI suggèrent que le ralentissement persiste
La dernière série d’enquêtes mensuelles menées auprès des entreprises du monde entier ne laisse entrevoir aucune fin au ralentissement mondial de la fabrication.
L’indice des directeurs d’achat composite de la zone euro a chuté à son taux le plus rapide en six ans à 50,4, suggérant que l’économie avait presque stagné à la fin du troisième trimestre, selon IHSS Markit. Le secteur manufacturier en Allemagne, qui est depuis des années la source de croissance la plus fiable de la région, a chuté à son niveau le plus rapide depuis la Grande Récession en 2009.
Le PMI australien est également tombé en dessous du niveau 50 qui marque la frontière entre croissance et contraction. Le PMI américain d’IHSS sera publié à 15h45.
3. Les bourses US devraient ouvrir sur un ton mitigé
Les marchés boursiers américains devraient ouvrir mitigés ou en baisse, poursuivant la chute de vendredi, après certains développements concernant le Commerce.
Une nouvelle hausse des prix du pétrole n’a pas aidé le sentiment, alors que l’Iran envisageait une nouvelle frappe des installations pétrolières saoudiennes (la République Islamique nie toujours toute implication dans les attentats d’il y a neuf jours).
À 13h05, les futures Dow avaient perdu 0,1%, tandis que les futures S&P 500 étaient stables et les futures Nasdaq 100 étaient en hausse de 0,2%.
L’aversion au risque semble être revenue sur les marchés, le rendement américain du Trésor à 10 ans tombant à son plus bas niveau en deux semaines à 1,69%, en baisse de 4 points de base par rapport au niveau atteint vendredi.
4. Le rebond du pétrole s'estompe
Les contrats à terme sur le pétrole brut fluctuent brusquement, bondissant à la suite des informations faisant état d'une nouvelle attaque de l'Iran, et gagnant davantage sur la base d'un article du Wall Street Journal suggérant qu'il faudra peut-être des mois pour pleinement récupérer les installations pétrolières saoudiennes.
L’Arabie Saoudite a rejeté le rapport lundi, affirmant que la production serait rétablie d’ici la fin de la semaine prochaine.
Cela a fait chuter les prix du brut à 57,70 dollars le baril, leur niveau le plus bas depuis les attaques sur l'usine de traitement d'Abqaiq et le champ pétrolifère de Kurais.
Vendredi, les données de Baker Hughes montraient que le nombre de plateformes pétrolières actives aux États-Unis était tombé à son plus bas niveau depuis le printemps 2017, tandis que la CFTC a signalé que les fonds spéculatifs avaient utilisé la flambée des prix de la semaine dernière pour réduire les positions longues, apparemment craintifs que le ralentissement économique ne provoque une nouvelle surabondance.
5. Le parti du Travail britannique va-t-il vouloir rester dans l'UE ?
Le parti travailliste britannique devrait mettre fermement tout en œuvre pour rester au sein de l’UE aux prochaines élections.
Les rapports suggèrent une motion lors de la conférence annuelle du syndicat pour le Remain parmi les objections au leader Jeremy Corbyn. Paradoxalement, cela risquerait de rendre le Brexit plus probable plutôt que moins, car cela pourrait renforcer la scission entre les partis de tendance "Remain" à la prochaine élection, qui est attendue par beaucoup avant la fin de l'année.
La livre sterling a chuté par rapport au dollar au début de la séance en Europe, après que de nouveaux signes d'instabilité politique se soient manifestés ce weekend. Selon un rapport, le Premier ministre Boris Johnson aurait omis de divulguer d'importantes subventions d'argent public accordées à un ami proche alors qu'il était Maire de Londres.