Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré mercredi à sa sortie du Conseil des ministres que les suppressions d'emplois chez Alstom en Europe n'auraient "pas d'impact en France".
"Il n'y aura pas d'impact en France", a répondu d'une phrase Arnaud Montebourg, interrogé dans la cour de l'Elysée sur les 1.300 suppressions d'emplois que le groupe industriel envisage "essentiellement en Europe".
Annonçant ce plan, le PDG d'Alstom, Patrick Kron, a précisé qu'il concernerait pour l'essentiel les activités de construction de centrales électriques et l'informatique du groupe, sans exclure de nouvelles coupes dans les effectifs.
Patrick Kron s'est refusé à donner davantage de précisions sur les pays concernés par ces mesures.
Alstom emploie au total 93.000 personnes, dont 18.000 en France, selon de récentes communications du groupe.
En 2010, Alstom a déjà lancé un plan de suppressions de près de 4.000 emplois en Europe et aux Etats-Unis dans sa branche centrales électriques. En 2011, c'est l'autre activité principale, la branche transport (matériel ferroviaire), qui était concernée par un plan de 1.380 emplois.