La plupart des indices actions européens poursuivent leur consolidation de la veille, dans le sillage d'Athènes (-4,4%) et dans l'attente de la conclusion de la réunion de politique monétaire de la Fed (FOMC).
Madrid s'affaisse de 0,9%, devant Paris (-0,8%), Zurich et Lisbonne (-0,7%), Milan et Bruxelles (-0,6%), Amsterdam (-0,4%), Londres (-0,2%), tandis que Francfort reste stable. A New York la veille, le Dow Jones a dévissé de 1,6% et le Nasdaq de 1,9%.
'La nomination de Yanis Varoufakis (en tant que ministre des finances grec, NDLR), qui avait précédemment plaidé en faveur d'un défaut de la Grèce, a été accueillie négativement par les marchés hier', rappellent les équipes d'IG.
Cette nomination, ainsi que l'alliance de Syriza avec un parti de droite souverainiste, laissent présager des négociations très difficiles avec la Troïka, ravivant ainsi les inquiétudes sur le dossier de la dette grecque.
Ce sujet d'angoisse fait pour l'heure passer au second plan la réunion du FOMC. 'Chaque mot du communiqué de ce soir aura été mûrement réfléchi, d'autant que cette réunion ne sera pas suivie par une conférence de Janet Yellen', prévient à ce sujet Aurel BGC.
'Il semble probable que la Fed repoussera dans le temps la normalisation de sa politique monétaire (hausse des taux) avec le communiqué publié ce soir (20h00) qui devrait être plus prudent sur la conjoncture', estime pour sa part Barclays Bourse.
'La surperformance des indices actions européens par rapport aux indices actions américains pourrait encore se poursuivre. Le flux reste acheteur sur les actifs européens avec des objectifs techniques ambitieux...', ajoute la société de gestion.
Sur le plan des valeurs, Roche dévisse de plus de 2% à Zurich, le groupe de santé ayant dévoilé une 'publication mitigée avec des revenus certes conformes aux attentes, mais grâce à des ventes de Tamiflu par nature imprévisibles', selon Bryan Garnier.
Sur l'OMX, H&M recule de 1%, dans le sillage d'un tassement de la marge brute de la chaine d'habillement suédoise sur son quatrième trimestre, et avec un relèvement de dividende annuel jugé insuffisant par les analystes.
En revanche, Electrolux s'envole de 9%, entouré pour un retour aux bénéfices du fabricant suédois d'électroménager au quatrième trimestre, grâce notamment à des économies de coûts en Europe et en Asie Pacifique.
STMicroelectronics perd près de 2% à Paris et à Milan, après avoir annoncé viser un retour à la croissance de son chiffre d'affaires cette année. Sur l'ensemble de 2014, le fabricant de semi-conducteurs a réalisé un CA en repli de 8%.
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