PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes sont orientées à la hausse vendredi à la mi-séance, soutenues par les cimentiers Lafarge (PARIS:LAFP) et Holcim (SIX:HOLN), dont les titres grimpent suite à l'annonce d'un accord sur leur projet de fusion.
Les futures sur indices signalent une ouverture à la hausse à Wall Street, où l'action Nike sera surveillée après la publication par le numéro un mondial des articles de sport d'un bénéfice trimestriel en hausse de 16% et meilleur que prévu.
Vers 12h20, le CAC 40 parisien gagne 0,16% (+8,17 points) à 5.045,35 points. Le Dax à Francfort et le FTSE à Londres progressent respectivement de 0,94% et 0,05%. Les indices européens confirment la tendance avec +0,1% pour l'Eurofirst 300 et +0,46% pour l'Eurostoxx 50.
Les marchés sont portés par deux promesses: celle de la Réserve fédérale d'avancer avec prudence vers le relèvement de ses taux et celle d'Athènes de soumettre rapidement la liste de réformes réclamée par ses créanciers.
Aux valeurs en Europe, Lafarge et Holcim prennent respectivement 3,1% et 1,2% après avoir annoncé que leurs conseils d'administration avaient scellé un accord sur des termes révisés de leur projet de fusion qui prévoit une nouvelle parité d'échange et la nomination du PDG de Lafarge comme coprésident non-exécutif du conseil de la nouvelle entité.
Pirelli gagne 3,9% à Milan après des informations faisant état de l'imminence d'une prise de contrôle du fabricant italien de pneumatiques italien par le groupe chinois China National Chemical Corp.
A Paris, Zodiac Aerospace chute de 8,5% après avoir lancé un avertissement sur son bénéfice opérationnel du premier semestre en raison de coûts supplémentaires liés à des retards de production de sièges d'avion destinés à Airbus (PARIS:AIR) et Boeing (NYSE:BA).
La Grèce reste dans l'actualité après s'être engagée jeudi à envoyer "dans les prochains jours" de nouvelles propositions de réformes détaillées à ses partenaires européens. Athènes répondra de façon "constructive" aux demandes de réformes de ses créanciers, promet le ministère grec des Finances.
(Patrick Vignal, édité par Wilfrid Exbrayat)