Le Panama étudie la possibilité de prendre des mesures de rétorsion après avoir été intégré dans une liste de paradis fiscaux élaborée par la Commission européenne mi-juin, a indiqué lundi le vice-ministre panaméen des Affaires étrangères.
"Une commission technique est en train d'être mise en place pour évaluer les éventuelles mesures à prendre contre les pays ayant inclus le Panama dans cette liste, causant un préjudice à l'image du pays", a déclaré le vice-ministre Luis Hincapié à plusieurs ambassadeurs européens lors d'une réunion au ministère.
La Commission européenne a présenté le 17 juin un plan de lutte contre l'évasion fiscale des entreprises multinationales et publié une liste de 30 paradis fiscaux figurant déjà dans les listes noires établies par les Etats membres.
Selon un communiqué du ministère, M. Hincapié a demandé aux ambassadeurs que le Panama soit retiré de la liste "des juridictions considérées comme non coopératives en matière fiscale" et exigé que cessent les "attaques infondées" contre son pays.