ATHENES (Reuters) - Les besoins en capitaux des banques grecques pourraient se situer dans le haut de la fourchette de 10 à 25 milliards d'euros qui avait retenue lors de la mise au point du troisième plan d'aide international accordé à la Grèce, rapporte mercredi le journal Kathimerini.
La Banque centrale européenne (BCE) est en train d'évaluer les besoins des quatre principales banques grecques, National Bank, Piraeus, Eurobank et Alpha.
Les résultats officiels ne sont pas attendus avant la fin du mois d'octobre. Mais, selon le quotidien, les vérifications sur les prêts aux entreprises ont fait ressortir un tableau plus noir que prévu et les banques pensent qu'il en sera de même dans le cas des prêts aux particuliers.
Selon Kathimerini, la BCE applique des valeurs de collatéral sur des prêts immobiliers inférieures de 30% à celles suggérées par les établissements.
"Il est estimé, à partir des évaluations des portefeuilles de prêts, que le manque en capitaux est supérieur à 10 milliards d'euros. A cela, il faut ajouter les besoins que feront apparaître les tests de résistance", poursuit le journal.
"Sur cette base, les analystes estiment que le montant final pourrait s'approcher des 20 milliards d'euros."
(George Georgiopoulos, Benoit Van Overstraeten pour le service français)