La chute de l'activité des agences d'intérim connaît "un certain ralentissement", avec "quelques petits frémissements" dans des secteurs comme le BTP ou l'automobile, mais il est prématuré de parler de reprise, a estimé mardi la fédération patronale de l'intérim, le Prisme.
En juillet et août, "l'activité de l'intérim a chuté de 26% par rapport à la même période de 2008 mais de 35% comparé à la même période de 2007, année précédant la crise", a indiqué le délégué général du Prisme, François Roux, lors d'un point presse sur l'impact de la réforme de la taxe professionnelle.
Sur les six premiers mois de 2009, la chute de l'activité des agences d'intérim avait atteint 35,6% par rapport à la même période de 2008.
"On ressent un tassement de la chute et un frémissement dans certains secteurs ayant le plus souffert, comme le BTP ou l'automobile, lié à la reprise d'investissements dans les travaux publics ou à la prime à la casse. Nous ne sommes pas capables de mesurer s'il s'agit seulement d'un rebond technique et de déstockage", a précisé à l'AFP le président du Prisme, Arnaud de la Tour.
S'il a considéré que "c'est une bonne chose que la chute soit enrayée", il a estimé qu'"on est dans un palier, nous n'arrivons pas à considérer que c'est une reprise, nous n'avons pas d'indication nous donnant des certitudes".
L'intérim est considéré comme un indicateur de l'évolution du marché de l'emploi.