La signature du contrat de vente du constructeur automobile Opel à l'équipementier canadien Magna pourrait intervenir en milieu de semaine, probablement mercredi, a indiqué dimanche un responsable syndical belge à l'AFP.
"Je pars du principe que la signature aura lieu en milieu de semaine, probablement mercredi", a indiqué Rudi Kennes, du syndicat socialiste belge FGTB. "Cela dépend de l'avancée des négociations en Allemagne sur la participation du personnel à 10% du capital", a-t-il précisé.
Une réunion est prévue lundi à ce sujet. La signature était initialement prévue pour la semaine dernière, mais a été reportée.
En Belgique, un accord de principe a été trouvé entre les syndicats et la direction de l'usine d'Anvers sur les économies à réaliser, mais il reste à négocier "à quoi ressembleront les économies dans le détail", a-t-il précisé.
Syndicats et direction de l'usine d'Anvers avaient décidé lundi dernier d'étudier conjointement les pistes qui permettront d'économiser 20,2 millions d'euros chaque année sur les coûts du personnel pendant quatre ans.
Vendredi soir, la commissaire européenne à la Concurrence Neelie Kroes avait fait part de ses doutes sur l'aide publique allemande promise à Opel, annonçant avoir trouvé des "indices significatifs" qu'elle était conditionnée à une reprise par Magna, ce qui serait contraire aux règles européennes en matière de concurrence.
L'Allemagne, qui a piloté la procédure de rachat d'Opel et a imposé son repreneur favori, l'équipementier canadien Magna associé à la banque russe Sberbank, est accusée par d'autres pays européens, Belgique et Grande-Bretagne en tête, d'avoir accordé des aides financières à des fins protectionnistes.