Investing.com - Les options sur l'or ont rebondi vendredi, après que le dollar U.S. ait nettement faibli après que les dirigeants européens aient arraché un accord inattendu concernant les mesures de lutte contre la crise de la dette de la zone euro.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 597.15 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine.
Ils avaient précédement culminé à 1 607.45 USD, leur meilleur cours depuis le 21 juin, mais se sont contentés d'une envolée hebdomadaire de 1.57%.
Leurs chances étaient grandes de trouver du soutien à 1 546.35 USD, leur plancher du premier juin, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1 622.95 USD, leur plafond du 20.
Les métaux précieux ont en effet retrouvé de la vigueur ce jour-là, le jeune s'envolant de 3% et l'argent de 5% sur fond de remontée générale, le goût des investisseurs pour le risque reprenant le dessus suite à l'annonce de moyens supplémentaires alloués à la lutte contre le problème du surendettement européen.
Après deux jours de réunion à Bruxelles, ils ont en effet décidé d'utiliser les capitaux de secours pour la zone euro pour renflouer directement les banques à la dérive, évitant ainsi d'alourdir encore le fardeau des états, mais aussi de mettre en place une autorité financière conjointe pour les pays membres.
Les fonds de secours européenns serviront non seulement à renflouer directement les banques espagnoles, mais aussi à acquérir des dette nationales, afin de maintenir des coûts d'emprunt raisonnables.
Les prêts contractés par le pays auprès du Mécanisme de Stabilisation Européenne n'auront par ailleurs pas le statut de prêts supérieurs d'état, contribuant ainsi à rassurer les autres créanciers.
Les chefs d'état ont aussi décidé de consacrer 120 milliards d'euros à l'encouragement de la croissance et aux créations d'emplois.
Les injections de capitaux de la part des banques centrales et des gouvernements sont généralement le signal de montée pour l'or, l'augmentation du volume d'argent disponible pouvant l'encourager, car la surabondance de capitaux met un frein à la valorisation des monnaies de papier.
Herman von Rompuy, président du Conseil Européen, a appelé cette décision une "avancée majeure" lors de son annonce, affirmant qu'elle permettrait de briser le "cercle vicieux" de faillite réunissant banques et gouvernements.
La nouvelle a pris de court les observateurs, qui craignaient que du sommet n'émergent que des déclaration de bonnes intentions et peu de décisions politiques.
Les taux des obligations décennales espagnoles est du coup retombé à 6.32%, aprs avoir atteint jeudi le niveau crucial des 7%, tandis que celles de l'Italie repassaient sous les 6%.
L'euro a ainsi connu son avancée journalière la plus fulgurante depuis octobre, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dégringolé de 1.4% de son côté pour se situer à 81.71, sa valeur la plus basse depuis le 20 juin.
La faiblesse de la monnaie des Etats-Unis bénéficie généralement à l'or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises, augmentant ainsi leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
Il a aussi bénéficié de résultats économiques américains décevants.
Le bureau d'analyse économique, avait auparavant annoncé que les dépenses personnelles avaient stagné après ajustement saisonnier, ayant laissé échapper 0.1% le mois précédent, au lieu des 0.3% préalablement estimés.
La valeur finale du baromètre établi conjointement par Thomson Reuters et l'université du Michigan est pour sa part tombée à 73.2 en juin, contre 79.3 définitifs en mai, et ce alors que les experts pensaient le voir se stabiliser à 74.1 moir le mois dernier.
La journée de jeudi avait été le théâtre d'un net faux pas, entraînant une glissande dans une ornière mensuelle, en raison des craintes que le sommet de l'Union Européenne n'accouche que d'une souris.
Les analystes ont tout de même averti qu'au-delà de l'optimisme du lendemain, l'efficacité des manoeuvres proposée restait à prouver, rappelant qu'elles auraient peu d'effets sur les causes premières du surendettement régional.
Les cours ont gagné environ 2.8% en juin, mais perdu 4% sur le trimestre, les opérateurs gardant à l'esprit l'évolution de la crise de la dette de la zone euro et les rumeurs déçues d'apports de capitaux supplémentaires de la part de la Réserve Fédérale.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.
Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.
Les futures sur l'argent pour septembre se sont par ailleurs retrouvées à 27.46 USD de l'once en fin de séance hebdomadaire, avec un bond de 2%, après avoir plongé jusqu'à 26.11 USD la veille, leur valeur la plus basse depuis le 26 septembre 2011.
Elles ont repris des couleurs le lendemain, engrangeant 5% lors d'une vague d'audace.
La semaine les aura vues conquérir 3.4%, mais le mois et le trimestre les auront vues céder respectivement 0.6 et 15%.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont gagné 5.15% pour se retrouver à 3.499 USD la livre dans le même temps, leur cours le plus élevé depuis le 22 mai.
Le métal rouge aura ainsi arraché 5.6% hebdomadaires, et 3.8% mensuels, mais aura subi une hémorrhagie de 8.7% de mars à juin, subissant son plus mauvais trimestre depuis le dernier de l'année 2011.
La réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi sera le point focal de la semaine prochaine, sur fond d'attente d'une baisse de ses taux déjà peu reluisants pour relancer une croissance en berne.
Les marchés des Etats-Unis seront quand à eux clos mercredi pour cause de fête de l'indépendance, tandis que le pas révèlera vendredi son rapport sur la masse salariale hors agriculture, dont les performances décevantes de juin avaient alimenté le doute sur la vigueur de l'économie nationale.
Les spécialistes du marché aurifère surveilleront aussi de près les résultats américains du second trimestre, en quête d'indices sur les probabilités de nouvelles injections de liquidités, qui pourraient mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet au métal précieux.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour août se sont échangés à 1 597.15 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine.
Ils avaient précédement culminé à 1 607.45 USD, leur meilleur cours depuis le 21 juin, mais se sont contentés d'une envolée hebdomadaire de 1.57%.
Leurs chances étaient grandes de trouver du soutien à 1 546.35 USD, leur plancher du premier juin, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1 622.95 USD, leur plafond du 20.
Les métaux précieux ont en effet retrouvé de la vigueur ce jour-là, le jeune s'envolant de 3% et l'argent de 5% sur fond de remontée générale, le goût des investisseurs pour le risque reprenant le dessus suite à l'annonce de moyens supplémentaires alloués à la lutte contre le problème du surendettement européen.
Après deux jours de réunion à Bruxelles, ils ont en effet décidé d'utiliser les capitaux de secours pour la zone euro pour renflouer directement les banques à la dérive, évitant ainsi d'alourdir encore le fardeau des états, mais aussi de mettre en place une autorité financière conjointe pour les pays membres.
Les fonds de secours européenns serviront non seulement à renflouer directement les banques espagnoles, mais aussi à acquérir des dette nationales, afin de maintenir des coûts d'emprunt raisonnables.
Les prêts contractés par le pays auprès du Mécanisme de Stabilisation Européenne n'auront par ailleurs pas le statut de prêts supérieurs d'état, contribuant ainsi à rassurer les autres créanciers.
Les chefs d'état ont aussi décidé de consacrer 120 milliards d'euros à l'encouragement de la croissance et aux créations d'emplois.
Les injections de capitaux de la part des banques centrales et des gouvernements sont généralement le signal de montée pour l'or, l'augmentation du volume d'argent disponible pouvant l'encourager, car la surabondance de capitaux met un frein à la valorisation des monnaies de papier.
Herman von Rompuy, président du Conseil Européen, a appelé cette décision une "avancée majeure" lors de son annonce, affirmant qu'elle permettrait de briser le "cercle vicieux" de faillite réunissant banques et gouvernements.
La nouvelle a pris de court les observateurs, qui craignaient que du sommet n'émergent que des déclaration de bonnes intentions et peu de décisions politiques.
Les taux des obligations décennales espagnoles est du coup retombé à 6.32%, aprs avoir atteint jeudi le niveau crucial des 7%, tandis que celles de l'Italie repassaient sous les 6%.
L'euro a ainsi connu son avancée journalière la plus fulgurante depuis octobre, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dégringolé de 1.4% de son côté pour se situer à 81.71, sa valeur la plus basse depuis le 20 juin.
La faiblesse de la monnaie des Etats-Unis bénéficie généralement à l'or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises, augmentant ainsi leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
Il a aussi bénéficié de résultats économiques américains décevants.
Le bureau d'analyse économique, avait auparavant annoncé que les dépenses personnelles avaient stagné après ajustement saisonnier, ayant laissé échapper 0.1% le mois précédent, au lieu des 0.3% préalablement estimés.
La valeur finale du baromètre établi conjointement par Thomson Reuters et l'université du Michigan est pour sa part tombée à 73.2 en juin, contre 79.3 définitifs en mai, et ce alors que les experts pensaient le voir se stabiliser à 74.1 moir le mois dernier.
La journée de jeudi avait été le théâtre d'un net faux pas, entraînant une glissande dans une ornière mensuelle, en raison des craintes que le sommet de l'Union Européenne n'accouche que d'une souris.
Les analystes ont tout de même averti qu'au-delà de l'optimisme du lendemain, l'efficacité des manoeuvres proposée restait à prouver, rappelant qu'elles auraient peu d'effets sur les causes premières du surendettement régional.
Les cours ont gagné environ 2.8% en juin, mais perdu 4% sur le trimestre, les opérateurs gardant à l'esprit l'évolution de la crise de la dette de la zone euro et les rumeurs déçues d'apports de capitaux supplémentaires de la part de la Réserve Fédérale.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur refuge, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ont plutôt nui, ses évolutions se calquant sur celles des actifs risqués depuis son pic historique à 1 920 USD de septembre dernier.
Le métal jaune a ainsi perdu son attrait en tant que refuge par rapport à la monnaie des Etats-Unis mais aussi aux bons du trésor américains et allemands, le renforcement de cette dernière ayant tendance à le rendre moins avantageux pour les détenteurs d'autres devises.
Les futures sur l'argent pour septembre se sont par ailleurs retrouvées à 27.46 USD de l'once en fin de séance hebdomadaire, avec un bond de 2%, après avoir plongé jusqu'à 26.11 USD la veille, leur valeur la plus basse depuis le 26 septembre 2011.
Elles ont repris des couleurs le lendemain, engrangeant 5% lors d'une vague d'audace.
La semaine les aura vues conquérir 3.4%, mais le mois et le trimestre les auront vues céder respectivement 0.6 et 15%.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont gagné 5.15% pour se retrouver à 3.499 USD la livre dans le même temps, leur cours le plus élevé depuis le 22 mai.
Le métal rouge aura ainsi arraché 5.6% hebdomadaires, et 3.8% mensuels, mais aura subi une hémorrhagie de 8.7% de mars à juin, subissant son plus mauvais trimestre depuis le dernier de l'année 2011.
La réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi sera le point focal de la semaine prochaine, sur fond d'attente d'une baisse de ses taux déjà peu reluisants pour relancer une croissance en berne.
Les marchés des Etats-Unis seront quand à eux clos mercredi pour cause de fête de l'indépendance, tandis que le pas révèlera vendredi son rapport sur la masse salariale hors agriculture, dont les performances décevantes de juin avaient alimenté le doute sur la vigueur de l'économie nationale.
Les spécialistes du marché aurifère surveilleront aussi de près les résultats américains du second trimestre, en quête d'indices sur les probabilités de nouvelles injections de liquidités, qui pourraient mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet au métal précieux.