Investing.com - Le dollar U.S. était en forme face à la plupart de ses concurrents ce mercredi, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait brossé un tableau morose des perspectives économiques, tout en se retenant de donner des indices probants d'accomodements imminents.
En première partie de séance européenne, l'euro a fléchi devant lui, l'EUR/USD perdant 0.34% pour tomber à 1.2252.
M. Bernanke a en effet déclaré lors de son rapport d'hier sur l'économie et la politique monétaire devant le comité bancaire sénatorial que la croissance avait perdu son élan au premier semestre, ajoutant que les avancées du programme visant la diminution du chômage étaient d'une lenteur "frustrante".
Il s'est toutefois gardé de faire savoir si la banque centrale américaine procèderait à une troisième série d'assouplissements quantitatifs afin de donner un coup de fouet à l'économie, rappelant cependant qu'elle se tenait prête à agir pour soutenir cette dernière si besoin était.
Le billet vert a également gagné du terrain sur la livre sterling, le GBP/USD glissant de 0.35% pour chuter à 1.5596.
Le compte-rendu de la dernière réunion de la Banque d'Angleterre avait révélé à la mi-journée que sept des neuf membres du comité d'orientation de la politique monétaire, parmi lesquels le gouverneur Mervyn King, avaient voté l'ajout de 50 milliards de GBP au fonds de stimulation.
Ceux-ci ont ajouté: "Des nouveaux apports de capitaux étaient indispensables afin de remplir les objectifs d'inflation à moyen terme, leur coût étant inférieur à celui des conséquences d'une éventuelle insuffisance."
Mais la devise de la Grande-Bretagne a retrouvé des couleurs après qu'une étude officielle ait signalé que le taux de chômage national était descendu sans crier gare de 8.2 vers 8.1% pour juin, les jeux olympiques de Londres aidant à la création de postes supplémentaires.
Il y a toutefois eu dans le même temps 6 100 nouveaux demandeurs d'emploi inscrits, dépassant ainsi les 5 000 déjà redoutés.
Le yen a tout de même exercé sa pression, l'USD/JPY laissant échapper 0.04% pour descendre à 79.03, mais pas le franc suisse, l'USD/CHF grignotant 0.29% pour culminer à 0.9799.
Le centre de recherches économiques ZEW avait auparavant souligné que son baromètre du moral économique helvète avait légèrement redressé la tête en juillet, se hissant depuis -43.4, sa valeur la plus faible depuis janvier, jusqu'à -42.5.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD prenant 0.14% pour monter à 1.0133, l'AUD/USD cédant 0.16% pour se retrouver à 1.0298 et le NZD/USD se laissant arracher 0.51% pour toucher le fond à 0.794.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.22% pour se situer à 83.31.
M. Bernanke prendra en fin de journée la parole devant le comité parlementaire des services financiers, tandis que les Etats-Unis publieront le nombre des permis de construire qu'ils ont accordés et celui des lancements de chantiers.
En première partie de séance européenne, l'euro a fléchi devant lui, l'EUR/USD perdant 0.34% pour tomber à 1.2252.
M. Bernanke a en effet déclaré lors de son rapport d'hier sur l'économie et la politique monétaire devant le comité bancaire sénatorial que la croissance avait perdu son élan au premier semestre, ajoutant que les avancées du programme visant la diminution du chômage étaient d'une lenteur "frustrante".
Il s'est toutefois gardé de faire savoir si la banque centrale américaine procèderait à une troisième série d'assouplissements quantitatifs afin de donner un coup de fouet à l'économie, rappelant cependant qu'elle se tenait prête à agir pour soutenir cette dernière si besoin était.
Le billet vert a également gagné du terrain sur la livre sterling, le GBP/USD glissant de 0.35% pour chuter à 1.5596.
Le compte-rendu de la dernière réunion de la Banque d'Angleterre avait révélé à la mi-journée que sept des neuf membres du comité d'orientation de la politique monétaire, parmi lesquels le gouverneur Mervyn King, avaient voté l'ajout de 50 milliards de GBP au fonds de stimulation.
Ceux-ci ont ajouté: "Des nouveaux apports de capitaux étaient indispensables afin de remplir les objectifs d'inflation à moyen terme, leur coût étant inférieur à celui des conséquences d'une éventuelle insuffisance."
Mais la devise de la Grande-Bretagne a retrouvé des couleurs après qu'une étude officielle ait signalé que le taux de chômage national était descendu sans crier gare de 8.2 vers 8.1% pour juin, les jeux olympiques de Londres aidant à la création de postes supplémentaires.
Il y a toutefois eu dans le même temps 6 100 nouveaux demandeurs d'emploi inscrits, dépassant ainsi les 5 000 déjà redoutés.
Le yen a tout de même exercé sa pression, l'USD/JPY laissant échapper 0.04% pour descendre à 79.03, mais pas le franc suisse, l'USD/CHF grignotant 0.29% pour culminer à 0.9799.
Le centre de recherches économiques ZEW avait auparavant souligné que son baromètre du moral économique helvète avait légèrement redressé la tête en juillet, se hissant depuis -43.4, sa valeur la plus faible depuis janvier, jusqu'à -42.5.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD prenant 0.14% pour monter à 1.0133, l'AUD/USD cédant 0.16% pour se retrouver à 1.0298 et le NZD/USD se laissant arracher 0.51% pour toucher le fond à 0.794.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.22% pour se situer à 83.31.
M. Bernanke prendra en fin de journée la parole devant le comité parlementaire des services financiers, tandis que les Etats-Unis publieront le nombre des permis de construire qu'ils ont accordés et celui des lancements de chantiers.