Le gouvernement britannique a indiqué mardi que la banque Lloyds, qu'il possède à 43%, ne participerait pas à son plan de protection des actifs, préférant lever 21 milliards de livres (23 milliards d'euros), contrairement à Royal Bank of Scotland, dont l'Etat va devenir propriétaire à 84%.
En outre, le ministère des Finances a annoncé que, pour se conformer aux exigences de la Commission européenne après l'aide massive reçu pendant la crise, ces deux banques devront pratiquer des cessions équivalant à 10% du marché de la banque de détail britannique.
Les acheteurs ne pourront être que de nouveaux arrivants sur le marché bancaire britannique ou des acheteurs encore modestes.
Les banques ont par ailleurs pris des engagements sur les prêts et les bonus en échange de ce plan.