La Bourse de Paris a terminé mardi en baisse de 1,52%, plombée par des prises de bénéfices sur le secteur bancaire, qui ont été toutefois limitées en fin de séance par un bon indicateur américain.
L'indice vedette a perdu 55,21 points à 3.584,25 points dans un volume d'échanges de 4,013 milliards d'euros. La veille, il s'était adjugé 0,88%.
Alors que des craintes ont ressurgi sur les banques, le secteur a subi mardi d'importantes prises de bénéfices qui ont entraîné à la baisse le marché.
Le gouvernement britannique a révélé que les établissements Lloyds et RBS vont devoir procéder à des cessions et mettre en vente 10% de la banque de détail du pays, à destination de nouveaux arrivants sur ce marché.
"Tout le secteur a été sanctionné (en Europe) même si en France, les banques ont déjà procédé à des augmentations de capital" pour rembourser l'Etat, a indiqué Jean-Bernard Parenti, gérant d'actions chez SwissLife Gestion Privée.
Société Générale, qui doit annoncer mercredi matin ses résultats pour le troisième trimestre, a perdu 4,36% à 43,65 euros.
BNP Paribas a enregistré la plus forte baisse du CAC 40 (-4,31% à 50,87 euros) et Crédit Agricole a lâché 2,92% à 12,98 euros. Dexia a également cédé 3,70% à 5,27 euros et hors CAC 40, Natixis a chuté de 5,46% à 3,65 euros.
Ces pertes qui ont lourdement pesé sur l'indice vedette jusqu'à la mi-journée ont été limitées ensuite par un indicateur meilleur que prévu aux Etats-Unis. Les commandes industrielles ont rebondi légèrement plus que prévu en septembre, gagnant 0,9% par rapport au mois précédent.