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La Bourse de Paris finit en forte baisse après la réélection d'Obama

Publié le 07/11/2012 10:35
Mis à jour le 07/11/2012 18:40

La Bourse de Paris a terminé en forte baisse mercredi (-1,99%), s'interrogeant sur la manière dont Barack Obama va aborder les problèmes budgétaires aux Etats-Unis après sa réélection et s'inquiétant de prévisions de croissance économiques exécrables en zone euro.

L'indice CAC 40 a perdu 69,07 points à 3.409,59 points, dans un volume d'échanges un peu plus nourri que ces dernières séances, à 3 milliards d'euros. La veille, il avait gagné 0,87%.

Parmi les autres marchés européens, Francfort a perdu 1,96% et Londres 1,58%. Par ailleurs, l'Eurostoxx 50 a lâché 2,24%.

Le marché parisien a d'abord salué la victoire du président américain Barack Obama, au point de prendre plus de 1% en fin de matinée, avant de passer dans le rouge sous l'effet des prévisions économiques de la Commission européenne et d'une forte baisse de Wall Street.

"C'est un ensemble de facteurs qui pèsent sur le marché, dont les incertitudes à venir aux Etats-Unis sur le budget et la situation en zone euro", résume Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.

Les investisseurs attendent le président américain au tournant, compte tenu des lourds problèmes budgétaires que le pays va devoir affronter, sur fond de divisions persistantes au Congrès.

Il faut dire que faute d'accord entre Démocrates et Républicains d'ici la fin de l'année, des coupes budgétaires et hausses d'impôts doivent entrer automatiquement en vigueur pour réduire le déficit public américain.

"Il y a un président élu mais cela n'a pas effacé pour autant les incertitudes sur le problème budgétaire avec des risques de blocages", rappelle M. Murail.

Dans le même temps, la situation en zone euro n'a rien pour rassurer les investisseurs, au vu des prévisions économiques de la Commission européenne.

La zone euro devrait sortir de la récession en 2013, mais la croissance restera au point mort (+0,1%) et il faudra attendre 2014 pour la voir repartir (+1,4%), ce qui rend plus difficile la réduction du déficit public.

"La conjoncture se dégrade à un rythme plus rapide qu'attendu, et l'Allemagne n'est plus épargnée par la morosité ambiante", souligne Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque. C'est d'ailleurs ce qu'a rappelé le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi mercredi, à la veille d'une réunion de l'institution.

"Le simple fait que Draghi estime que l'Allemagne est rattrapée par la crise, ce qui, en soi, n'est pas une surprise, suffit à entretenir les craintes", prévient M. Murail.

Les intervenants attendent désormais avec une certaine anxiété le vote du Parlement grec qui doit se prononcer sur les nouvelles mesures de rigueur de plus de 18 milliards d'euros réclamées par les créanciers internationaux du pays et nécessaire pour le versement d'un prochain prêt.

Les inquiétudes du marché ont éclipsé des résultats d'entreprises plutôt bien accueillis.

BNP Paribas a pris 1,07% à 39,54 euros, grâce à un bénéfice plus que doublé et meilleur qu'attendu au troisième trimestre.

Dans la foulée, Crédit Agricole a lâché 2,11% à 5,95 euros et Société Générale 2,92% à 24,59 euros, qui doit publier ses résultats jeudi.

Alstom (+1,38% à 27,98 euros) a de son côté rassuré sur sa trésorerie et Veolia Environnement (+4,91% à 7,99 euros) a fait mieux que prévu en termes de rentabilité. Les investisseurs ont salué par ailleurs les publications de Bourbon (+6,71% à 22,41 euros) et Euler Hermes (+6,38% à 56,50 euros).

Danone a résisté (-0,16% à 48,06 euros) à la suite d'informations de presse affirmant que l'investisseur activiste américain Nelson Peltz avait le français dans son viseur.

Le marché parisien a été tiré vers le bas par plusieurs poids lourds du CAC 40 à l'image de Total (-2,92% à 37,88 euros), Sanofi (-3,23% à 67,20 euros), Vivendi (-2,97% à 15,05 euros) et Axa (-3,40 à 12,08 euros), l'assureur ayant confirmé ses objectifs de rentabilité à l'horizon 2015, avec un bémol.

Parmi les résultats qui ont peu convaincu, L'Oréal a perdu 2,20% à 96,00 euros, en raison d'un ralentissement un peu plus prononcé que prévu de sa croissance organique au troisième trimestre. Ubisoft a lâché 4,84% à 7,15 euros.

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