L'action Essilor International (PA:ESSI) perdait plus de 4% ce matin à la Bourse de Paris après que le géant de l'optique ophtalmique, qui est en train de fusionner avec Luxottica, a publié des comptes semestriels pénalisés par ce projet ce méga-fusion. De plus, il se montre moins optimiste pour 2017 et a écrêté ses prévisions de croissance et de marge.
Quid des facturations ? En données comparables, ce que le groupe appelle 'en base homogène', la tendance s'est maintenue : + 2,4% au T1, + 2,5% au T2, soit sur le semestre un taux de 2,5% également. Les ventes du S1, qui ressortent à 3,9 milliards d'euros, s'affichent en données publiées en hausse de 9,1% sur le semestre (au T1 : + 10%), profitant aussi des effets de périmètre (+ 4,4%) et de changes (+ 2,2%).
On notera, par région, une accélération entre le T1 et le T2 pour l'Amérique du Nord (en base homogène : + 2,3%, puis + 3,1% au T2) et l'Europe (+ 2% et + 2,3%), les deux principaux marchés du groupe.
En revanche, l'Amérique latine vire au rouge (dans ces mêmes termes: + 2,5% au T1 et - 5,1%), en raison des difficultés économiques du Brésil, quand la branche Sunglasses & readers recule aussi sur le semestre de 1,5% en base homogène.
Sur le semestre, la 'contribution de l'activité' (grosso modo, le résultat opérationnel ajusté) progresse moins vite que les ventes (+ 6,6% à 721 millions) et entraîne la marge vers le bas, de 18,9 à 18,4%. Enfin, en données ajustées du rapprochement avec Luxottica, le résultat net part du groupe progresse de 4% à 433 millions d'euros, soit 2 euros par action (+ 2,7%). Mais en données publiées, l'agrégat plie de 2,3% à 440 millions d'euros (1,81 euro par action).
Le PDG du groupe, Hubert Sagnières, reconnaît 'un environnement de marché plus tendu suite à l'annonce de notre rapprochement avec Luxottica'. Même s'il ajoute : 'nous sommes en ordre de marche pour finaliser l'opération dans les meilleurs délais', soit toujours autour de la fin de l'année.
Malgré tout, Essilor a écrêté ses perspectives : en 2017, la croissance du chiffre d'affaires hors changes est désormais attendue entre 6 et 7% (précédemment : entre 6 et 8%), et celle en base homogène autour de 3% (précédemment : entre 3 et 5%). La marge opérationnelle ajustée s'annonce désormais proche de 18,5%, et non plus autour de 18,5%.
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Quid des facturations ? En données comparables, ce que le groupe appelle 'en base homogène', la tendance s'est maintenue : + 2,4% au T1, + 2,5% au T2, soit sur le semestre un taux de 2,5% également. Les ventes du S1, qui ressortent à 3,9 milliards d'euros, s'affichent en données publiées en hausse de 9,1% sur le semestre (au T1 : + 10%), profitant aussi des effets de périmètre (+ 4,4%) et de changes (+ 2,2%).
On notera, par région, une accélération entre le T1 et le T2 pour l'Amérique du Nord (en base homogène : + 2,3%, puis + 3,1% au T2) et l'Europe (+ 2% et + 2,3%), les deux principaux marchés du groupe.
En revanche, l'Amérique latine vire au rouge (dans ces mêmes termes: + 2,5% au T1 et - 5,1%), en raison des difficultés économiques du Brésil, quand la branche Sunglasses & readers recule aussi sur le semestre de 1,5% en base homogène.
Sur le semestre, la 'contribution de l'activité' (grosso modo, le résultat opérationnel ajusté) progresse moins vite que les ventes (+ 6,6% à 721 millions) et entraîne la marge vers le bas, de 18,9 à 18,4%. Enfin, en données ajustées du rapprochement avec Luxottica, le résultat net part du groupe progresse de 4% à 433 millions d'euros, soit 2 euros par action (+ 2,7%). Mais en données publiées, l'agrégat plie de 2,3% à 440 millions d'euros (1,81 euro par action).
Le PDG du groupe, Hubert Sagnières, reconnaît 'un environnement de marché plus tendu suite à l'annonce de notre rapprochement avec Luxottica'. Même s'il ajoute : 'nous sommes en ordre de marche pour finaliser l'opération dans les meilleurs délais', soit toujours autour de la fin de l'année.
Malgré tout, Essilor a écrêté ses perspectives : en 2017, la croissance du chiffre d'affaires hors changes est désormais attendue entre 6 et 7% (précédemment : entre 6 et 8%), et celle en base homogène autour de 3% (précédemment : entre 3 et 5%). La marge opérationnelle ajustée s'annonce désormais proche de 18,5%, et non plus autour de 18,5%.
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