Investing.com - Le dollar U.S. s'accrochait aux abords d'un pic de trente mois face au yen ce jeudi matin, après que la Banque du Japon ait opté sans grande surprise pour le statu quo.
La paire USD/JPY est montée jusqu'à 93.71 en fin de séance asiatique, son cours le plus élevé du jour, puis s'est stabilisée vers 93.51, grignotant 0.12%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 92.35, son plancher du 11 février, et de rencontrer de la résistance à 94.45, son plafond de deux ans et demi établi le 11 février.
La Banque du Japon a ainsi décidé à l'issue de son conseil de direction de maintenir son taux d'intérêt précédent, à l'approche de la rencontre des ministres des finances du groupe des 20 pays les plus développés, dont il est craint qu'il mette le pays sur la sellette en raison du récent effondrement de sa monnaie.
Une étude préliminaire avait auparavant fait savoir à l'aube que le produit intérieur brut national avait trébuché de 0.1% entre début octobre et fin décembre, et de 0.4% annualisés.
Cette déception a du coup conforté l'hypothèse selon laquelle des accommodements supplémentaires seraient nécessaires de la part de la banque centrale afin de combattre la déflation et donner un coup de fouet à la croissance.
La devise nippone a par ailleurs gagné du terrain sur l'euro, l'EUR/JPY dérapant de 0.38% pour chuter à 125.16.
La monnaie unique a largement cédé le pas après que des chiffres officiels aient montré des coups de freins dépassant les craintes pour la croissance de la France et de l'Allemagne au quatrième trimestre.
L'économie de l'Allemagne, la plus grosse du bloc, a ainsi fondu de 0.6% au cours des trois derniers mois de l'année, faisant ainsi pire que les 0.5% redoutés, après avoir pourtant grignoté 0.2% lors de la période précédente.
Celle de la France a elle aussi déçu en fléchissant de 0.3% dans le même temps.
La paire USD/JPY est montée jusqu'à 93.71 en fin de séance asiatique, son cours le plus élevé du jour, puis s'est stabilisée vers 93.51, grignotant 0.12%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 92.35, son plancher du 11 février, et de rencontrer de la résistance à 94.45, son plafond de deux ans et demi établi le 11 février.
La Banque du Japon a ainsi décidé à l'issue de son conseil de direction de maintenir son taux d'intérêt précédent, à l'approche de la rencontre des ministres des finances du groupe des 20 pays les plus développés, dont il est craint qu'il mette le pays sur la sellette en raison du récent effondrement de sa monnaie.
Une étude préliminaire avait auparavant fait savoir à l'aube que le produit intérieur brut national avait trébuché de 0.1% entre début octobre et fin décembre, et de 0.4% annualisés.
Cette déception a du coup conforté l'hypothèse selon laquelle des accommodements supplémentaires seraient nécessaires de la part de la banque centrale afin de combattre la déflation et donner un coup de fouet à la croissance.
La devise nippone a par ailleurs gagné du terrain sur l'euro, l'EUR/JPY dérapant de 0.38% pour chuter à 125.16.
La monnaie unique a largement cédé le pas après que des chiffres officiels aient montré des coups de freins dépassant les craintes pour la croissance de la France et de l'Allemagne au quatrième trimestre.
L'économie de l'Allemagne, la plus grosse du bloc, a ainsi fondu de 0.6% au cours des trois derniers mois de l'année, faisant ainsi pire que les 0.5% redoutés, après avoir pourtant grignoté 0.2% lors de la période précédente.
Celle de la France a elle aussi déçu en fléchissant de 0.3% dans le même temps.