Investing.com - Les places d'Asie subissaient une forte pressions baissière ce jeudi matin, après que le procès-verbal de la dernière prise de cap de la Réserve Fédérale ait laissé à penser qu'elle mettrait fin à son programme d'achats d'actifs plus tôt qu'anticipé.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien plongeait de 2.3%, le Hang Seng de Hong Kong de 1.8% et le Nikkei 225 japonais de 1.4%.
Le récit détaillé de la réunion du conseil directeur de la Fed ayant eu lieu en janvier montrait en effet que ses membres avaient envisagé de ralentir, voire d'arrêter les acquisitions d'obligations avant même que le marché du travail ne reprenne des couleurs, par peur qu'elles destabilisent les marchés financiers.
Sydney se trouvait du coup jetée au bas de son piédestal de quatre ans et demi après que des performances décevantes aient assombri l'ambiance.
L'extracteur d'hydrocarbures et fournisseur d'électricité Origin Energy dérapait ainsi de 8.5% suite à des bénéfices dont l'effondrement au premier semestre fiscal dépassait les craintes avec 34%, et dont les objectifs de rentrées annuelles ont été revus vers le bas.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto n'étaient pas à l'abri, fondant respectivement de 3 et 3.8%, suivis de l'exploitant aurifère Newcrest Mining avec 3.6%.
Hong Kong n'allait guère mieux, alors que les décideurs de Pékin semblaient envisager de durcir la politique monétaire afin de lutter contre la bulle des prix immobiliers.
La banque central chinoise a en effet retiré des capitaux en circulation pour la première fois depuis juin, et l'agence de régulation des banques du pays a annoncé que les règles régissant les prêts aux autorités locales seraient renforcées.
Le secteur bancaire a du coup entamé un mouvement vers le bas, la China Construction Bank reculant de 2.6%, l'Industrial and Commercial Bank of China de 2.3% et la Bank of China de 2.7%.
Du côtté des proclamations, le poids lourd de la chaussure Belle International Holdings s'effondrait de 16.7% après avoir déploré ne devoir constater qu'une augmentation minimale de ses profits nets pour l'année passée.
Tokyo a elle aussi quitté son sommet de 52 mois établi la veille, la prudence restant de mise à l'approche de la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Japon.
Certains s'attendaient à ce qu'elle ait lieu après que le premier ministre sur le retour Shinzo Abe ait rencontré le président américain Barack Obama le 22 février à Washington DC.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont souffert, dans le sillage du coup de mou des prix de l'or et du cuivre, Sumitomo Metal Mining sombrant de 5.5%, Pacific Metals Company de 3.75%, et le cuivrier JFE Holdings de 4.4%.
Le fournisseur de machines industrielles Fanuc, pilier de l'indice nippon, dérapait quand à lui de 2.2% après que son homologue américain Caterpillar ait déploré un ralentissement de 4% de son chiffre d'affaires sur les équipements pour les mines et les entrepreneurs au cours des trois derniers mois.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui plutôt morose, face à la possibilité d'une fin anticipée des injections de liquidités américaines.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0.4%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.25%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.2% et sur le FTSE 100 britannique à 0.25%.
Les yeux étaient désormais tournés vers la publication imminente des informations sur l'activité des secteurs secondaire et tertiaire du bloc ayant adopté la monnaie unique, alors que le doute au sujet des perspectives de relance régionales persistait.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien plongeait de 2.3%, le Hang Seng de Hong Kong de 1.8% et le Nikkei 225 japonais de 1.4%.
Le récit détaillé de la réunion du conseil directeur de la Fed ayant eu lieu en janvier montrait en effet que ses membres avaient envisagé de ralentir, voire d'arrêter les acquisitions d'obligations avant même que le marché du travail ne reprenne des couleurs, par peur qu'elles destabilisent les marchés financiers.
Sydney se trouvait du coup jetée au bas de son piédestal de quatre ans et demi après que des performances décevantes aient assombri l'ambiance.
L'extracteur d'hydrocarbures et fournisseur d'électricité Origin Energy dérapait ainsi de 8.5% suite à des bénéfices dont l'effondrement au premier semestre fiscal dépassait les craintes avec 34%, et dont les objectifs de rentrées annuelles ont été revus vers le bas.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto n'étaient pas à l'abri, fondant respectivement de 3 et 3.8%, suivis de l'exploitant aurifère Newcrest Mining avec 3.6%.
Hong Kong n'allait guère mieux, alors que les décideurs de Pékin semblaient envisager de durcir la politique monétaire afin de lutter contre la bulle des prix immobiliers.
La banque central chinoise a en effet retiré des capitaux en circulation pour la première fois depuis juin, et l'agence de régulation des banques du pays a annoncé que les règles régissant les prêts aux autorités locales seraient renforcées.
Le secteur bancaire a du coup entamé un mouvement vers le bas, la China Construction Bank reculant de 2.6%, l'Industrial and Commercial Bank of China de 2.3% et la Bank of China de 2.7%.
Du côtté des proclamations, le poids lourd de la chaussure Belle International Holdings s'effondrait de 16.7% après avoir déploré ne devoir constater qu'une augmentation minimale de ses profits nets pour l'année passée.
Tokyo a elle aussi quitté son sommet de 52 mois établi la veille, la prudence restant de mise à l'approche de la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Japon.
Certains s'attendaient à ce qu'elle ait lieu après que le premier ministre sur le retour Shinzo Abe ait rencontré le président américain Barack Obama le 22 février à Washington DC.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont souffert, dans le sillage du coup de mou des prix de l'or et du cuivre, Sumitomo Metal Mining sombrant de 5.5%, Pacific Metals Company de 3.75%, et le cuivrier JFE Holdings de 4.4%.
Le fournisseur de machines industrielles Fanuc, pilier de l'indice nippon, dérapait quand à lui de 2.2% après que son homologue américain Caterpillar ait déploré un ralentissement de 4% de son chiffre d'affaires sur les équipements pour les mines et les entrepreneurs au cours des trois derniers mois.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui plutôt morose, face à la possibilité d'une fin anticipée des injections de liquidités américaines.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0.4%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.25%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.2% et sur le FTSE 100 britannique à 0.25%.
Les yeux étaient désormais tournés vers la publication imminente des informations sur l'activité des secteurs secondaire et tertiaire du bloc ayant adopté la monnaie unique, alors que le doute au sujet des perspectives de relance régionales persistait.