Investing.com - Le dollar U.S. restait sur la défensive face à la plupart de ses concurrents ce mercredi après-midi, notamment son homologue japonais, mais redressait la tête contre l'européen dans le sillage de commandes américaines de janvier mitigées.
En seconde partie de séance européenne, il a moins fléchi devant l'euro, l'EUR/USD gagnant 0.11% pour grimper à 1.3077, après avoir culminé à 1.3122.
Le département d'état au commerce a en effet révélé que les commandes de biens durables des Etats-Unis avaient dégringolé de 5.2% le mois passé, au lieu des 4.4% déjà redoutés.
Celles de produits de base, excluant les moyens de transport, d'une grande volatilité, frémissaient de 1.9% dans le même temps, pulvérisant les 0.2% envisagés.
La monnaie unique avait atteint des sommets journaliers dans le sillage de l'émission d'emprunts à cinq et dix ans par l'Italie ayant rencontré une demande importante deux jours après que les élections législatives n'aient permis à aucun parti ni coalition d'établir de majorité en son sénat, mais subi une nette augmentation de leurs coûts.
Mais elle restait fragilisée par le spectre d'une période d'instabilité politique prolongée et d'un retour de la crise régionale qui pourrait en résulter.
Le yen a par contre creusé l'écart, l'USD/JPY dérapant de 0.59% pour glisser à 91.43.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a pour sa part défendu dans la soirée le programme d'injections de liquidités de cette dernière, affirmant lors de son témoignage devant le comité bancaire sénatorial que ses avantages surpassaient ses éventuels inconvénients.
Le billet vert n'a aussi cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD grignotant 0.22% pour se hisser à 1.5159, demeurant aux abords de son creux des 31 mois passés.
Le bureau national des statistiques du Royaume-Uni avait auparavant mesuré une diminution de 0.3% du produit intérieur brut du pays entre le début octobre et la fin décembre, dans la lignée des etimations initiales et des prévisions des économistes.
Cette piètre performance a du coup ranimé le spectre d'une récession à triple tranchant, dans le sillage de la dégradation de la notation triple A auparavant attribuée par l'agence Moody's, invoquant des perspectives d'expansion économique en berne et un endettement de plus en plus important.
Il a d'autre part subi la pression du franc suisse, l'USD/CHF trébuchant de 0.13% pour tomber à 0.9306.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD progressant de 0.07% pour aller vers 1.0264, l'AUD/USD se repliant de 0.27% pour descendre à 1.02 et le NZD/USD laissant échapper 0.06% pour toucher le fond à 0.8242.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.2% pour se situer à 81.74.
Les Etats-Unis comptaient quand à eux conclure la journée avec le décompte de leurs ventes de logements en cours, alors que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, participera à de son côté une conférence en Allemagne.
En seconde partie de séance européenne, il a moins fléchi devant l'euro, l'EUR/USD gagnant 0.11% pour grimper à 1.3077, après avoir culminé à 1.3122.
Le département d'état au commerce a en effet révélé que les commandes de biens durables des Etats-Unis avaient dégringolé de 5.2% le mois passé, au lieu des 4.4% déjà redoutés.
Celles de produits de base, excluant les moyens de transport, d'une grande volatilité, frémissaient de 1.9% dans le même temps, pulvérisant les 0.2% envisagés.
La monnaie unique avait atteint des sommets journaliers dans le sillage de l'émission d'emprunts à cinq et dix ans par l'Italie ayant rencontré une demande importante deux jours après que les élections législatives n'aient permis à aucun parti ni coalition d'établir de majorité en son sénat, mais subi une nette augmentation de leurs coûts.
Mais elle restait fragilisée par le spectre d'une période d'instabilité politique prolongée et d'un retour de la crise régionale qui pourrait en résulter.
Le yen a par contre creusé l'écart, l'USD/JPY dérapant de 0.59% pour glisser à 91.43.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a pour sa part défendu dans la soirée le programme d'injections de liquidités de cette dernière, affirmant lors de son témoignage devant le comité bancaire sénatorial que ses avantages surpassaient ses éventuels inconvénients.
Le billet vert n'a aussi cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD grignotant 0.22% pour se hisser à 1.5159, demeurant aux abords de son creux des 31 mois passés.
Le bureau national des statistiques du Royaume-Uni avait auparavant mesuré une diminution de 0.3% du produit intérieur brut du pays entre le début octobre et la fin décembre, dans la lignée des etimations initiales et des prévisions des économistes.
Cette piètre performance a du coup ranimé le spectre d'une récession à triple tranchant, dans le sillage de la dégradation de la notation triple A auparavant attribuée par l'agence Moody's, invoquant des perspectives d'expansion économique en berne et un endettement de plus en plus important.
Il a d'autre part subi la pression du franc suisse, l'USD/CHF trébuchant de 0.13% pour tomber à 0.9306.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD progressant de 0.07% pour aller vers 1.0264, l'AUD/USD se repliant de 0.27% pour descendre à 1.02 et le NZD/USD laissant échapper 0.06% pour toucher le fond à 0.8242.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.2% pour se situer à 81.74.
Les Etats-Unis comptaient quand à eux conclure la journée avec le décompte de leurs ventes de logements en cours, alors que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, participera à de son côté une conférence en Allemagne.