General Motors (GM), aujourd'hui restructuré, "peut pour la première fois déployer toute (sa) puissance", redevenir bénéficiaire et battre sa concurrence, a promis son vice-président Bob Lutz dimanche, qui s'est dit "vraiment optimiste pour l'avenir".
"Il y a certains moments au cours des 18 derniers mois où c'en était presque fini de General Motors mais maintenant que commence cette nouvelle décennie notre avenir (...) est beaucoup, beaucoup plus prometteur", a-t-il affirmé lors de la conférence de presse de l'association des analystes automobiles (SAA).
"C'est un peu comme le phoenix qui renaît de ses cendres parce que c'est la première fois que nous pouvons déployer toute la puissance de GM sans le poids de tout cet horrible héritage de coûts et cette dette écrasante", a-t-il ajouté.
GM table sur 11 à 12 millions de véhicules vendus cette année aux Etats-Unis contre quelque 10,4 millions en 2009, a indiqué M. Lutz.
Le constructeur, de son côté, a compressé sa structure de coûts, notamment salariaux, "présente un bilan allégé de presque toute sa dette", et bénéficie d'un taux de change beaucoup plus favorable qu'il y a quelques années, avec un dollar plus bas face au yen et à l'euro.
Pour toutes ces raisons, "General Motors est bien positionné pour profiter de la hausse de la demande", estime M. Lutz.
Alors que Ed Whitacre, le PDG de GM, a prédit que le constructeur redeviendrait bénéficiaire dès cette année, le numéro deux de GM a nuancé: "cela dépendra d'éventuels coûts supplémentaires de restructuration, mais" GM sera "certainement" bénéficiaire "sur une base opérationnelle".