Investing.com - Les places d'Asie terminaient sur une note plutôt négative ce mercredi matin, la prudence se trouvant exacerbée à l'approche de la publication du procès-verbal de la plus récente réunion du comité fédéral des marchés ouverts.
Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans la montée des cours mondiaux.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien chutait de 0,84%, le Hang Seng de Hong Kong arrachait 0,3% et le Nikkei 225 japonais chutait de 0,33%.
Le chef de la banque centrale des Etats-Unis a en effet une fois de plus renouvelé ses engagements en vue du maintien de la souplesse monétaire lors du dîner du club national des économistes tenu hier à Washington.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a ainsi rappelé que celle-ci garderait son cap actuel tant qu'il serait nécessaire, et qu'elle ne mettrait un frein à ses 85 milliards d'USD de rachats mensuels que lorsqu'elle serait certaine que le marché de l'emploi pourrait commencer à s'en passer.
Le compte-rendu détaillé de la plus récente prise de cap de son conseil directeur, dont la publication aura lieu dans quelques heures, est désormais au centre des débats de la semaine, en quête d'indices sur les orientations monétaires futures.
Sydney se retrouvait pour sa part à son pire niveau mensuuel, tirée vers le bas par ses secteurs bancaire et minier.
Le Commonwealth Banking Group plongeait de 0,7%, l'ANZ Banking Group de 1,2% et la National Australia Bank de 0,8%, tandis que le Westpac Banking Group limitait les dégâts à 0,4%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières n'étaient pas épargnées, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant respectivement de 0,9 et 0,7%, le spécialiste du minerai de fer Fortescue Metals Group faisant encore pire avec 1,5%.
Le cabinet de consultants WorleyParsons s'effondrait même de 25,6% suite à l'aveu selon lequel ses bénéfices annuels pourraient dégringoler jusqu'à 19% sous ses objectifs précédents.
Hong Kong frôlait de son côté son sommet de février, l'ambiance demeurant nettement enjouée, après que la Chine ait dévoilé les grandes lignes d'une série de mesures économiques primordiales, renforçant du coup la confiance des investisseurs à son égard.
Parmi les compagnies d'état, PetroChina et l'Industrial and Commercial Bank of China grimpaient respectivement de 0,9 et 0,6%.
Tokyo restait par contre attentiste, les yeux sur le marché des changes pour la seconde fois d'affilée.
Le yen a repris du poil de la bête avec le début de deux jours de réunion des décideurs de la Banque du Japon, alor que les chiffres du commerce extérieur montraient un déficit de 1,091 billions de JPY, au lieu des 814 milliards déjà redoutés.
La paire USD/JPY est tombée jusqu'à 99,92, à comparer au pic à 100,24 d'hier, les entreprises tournées vers l'extérieur se trouvant mécaniquement freinées par le retour en force de la monnaie nationale, qui érode la valeur des devises obtenues à l'étranger.
Les mégabanques nippones s'en ressentaient, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, sombrant de 0,8%, tandis que le Mizuho Financial Group et le Sumitomo Mitsui Financial Group faisaient de même avec 1,4 et 1%.
Tout n'était cependant pas désespéré, Sharp engrangeant 7,5% sur fond de rumeurs selon lesquelles Hewlett-Packard pourrait lui faire fabriquer des photocopieuses en son nom.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui sans bouleversement, les investisseurs estimant urgent d'attendre.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0?1%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0,1% aussi, celles sur le DAX 30 allemand ne montrant aucune évolution et sur le FTSE 100 britannique tablant sur un sursaut de 0,1.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois très modérément optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,01%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0,02% et celles sur le Nasdaq 100 à 0,05%.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec une avalanche de résultats, parmi lesquels le volume des ventes au détail, mais aussi les variations des prix proposés aux particuliers, ainsi que le niveau des stocks des entreprises.
Ses apports de capitaux sont généralement vus comme un des facteurs cruciaux dans la montée des cours mondiaux.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien chutait de 0,84%, le Hang Seng de Hong Kong arrachait 0,3% et le Nikkei 225 japonais chutait de 0,33%.
Le chef de la banque centrale des Etats-Unis a en effet une fois de plus renouvelé ses engagements en vue du maintien de la souplesse monétaire lors du dîner du club national des économistes tenu hier à Washington.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a ainsi rappelé que celle-ci garderait son cap actuel tant qu'il serait nécessaire, et qu'elle ne mettrait un frein à ses 85 milliards d'USD de rachats mensuels que lorsqu'elle serait certaine que le marché de l'emploi pourrait commencer à s'en passer.
Le compte-rendu détaillé de la plus récente prise de cap de son conseil directeur, dont la publication aura lieu dans quelques heures, est désormais au centre des débats de la semaine, en quête d'indices sur les orientations monétaires futures.
Sydney se retrouvait pour sa part à son pire niveau mensuuel, tirée vers le bas par ses secteurs bancaire et minier.
Le Commonwealth Banking Group plongeait de 0,7%, l'ANZ Banking Group de 1,2% et la National Australia Bank de 0,8%, tandis que le Westpac Banking Group limitait les dégâts à 0,4%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières n'étaient pas épargnées, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant respectivement de 0,9 et 0,7%, le spécialiste du minerai de fer Fortescue Metals Group faisant encore pire avec 1,5%.
Le cabinet de consultants WorleyParsons s'effondrait même de 25,6% suite à l'aveu selon lequel ses bénéfices annuels pourraient dégringoler jusqu'à 19% sous ses objectifs précédents.
Hong Kong frôlait de son côté son sommet de février, l'ambiance demeurant nettement enjouée, après que la Chine ait dévoilé les grandes lignes d'une série de mesures économiques primordiales, renforçant du coup la confiance des investisseurs à son égard.
Parmi les compagnies d'état, PetroChina et l'Industrial and Commercial Bank of China grimpaient respectivement de 0,9 et 0,6%.
Tokyo restait par contre attentiste, les yeux sur le marché des changes pour la seconde fois d'affilée.
Le yen a repris du poil de la bête avec le début de deux jours de réunion des décideurs de la Banque du Japon, alor que les chiffres du commerce extérieur montraient un déficit de 1,091 billions de JPY, au lieu des 814 milliards déjà redoutés.
La paire USD/JPY est tombée jusqu'à 99,92, à comparer au pic à 100,24 d'hier, les entreprises tournées vers l'extérieur se trouvant mécaniquement freinées par le retour en force de la monnaie nationale, qui érode la valeur des devises obtenues à l'étranger.
Les mégabanques nippones s'en ressentaient, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, sombrant de 0,8%, tandis que le Mizuho Financial Group et le Sumitomo Mitsui Financial Group faisaient de même avec 1,4 et 1%.
Tout n'était cependant pas désespéré, Sharp engrangeant 7,5% sur fond de rumeurs selon lesquelles Hewlett-Packard pourrait lui faire fabriquer des photocopieuses en son nom.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui sans bouleversement, les investisseurs estimant urgent d'attendre.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0?1%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0,1% aussi, celles sur le DAX 30 allemand ne montrant aucune évolution et sur le FTSE 100 britannique tablant sur un sursaut de 0,1.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois très modérément optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,01%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0,02% et celles sur le Nasdaq 100 à 0,05%.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec une avalanche de résultats, parmi lesquels le volume des ventes au détail, mais aussi les variations des prix proposés aux particuliers, ainsi que le niveau des stocks des entreprises.